Natalie Choquette : Voyages de passion
Depuis le lancement en octobre dernier d’Æterna – Romantica, deuxième album d’une trilogie, tout se précipite pour Natalie Choquette. La diva a chanté à Toronto, puis a réalisé une tournée au Pérou. "Je n’ai même pas encore défait mes valises de costumes", rit celle qui s’attaque maintenant aux salles de spectacles (surtout des lieux de culte) du Québec.
Constamment en mouvement, la chanteuse admet ne pas avoir l’impression d’exercer un métier plus exigent qu’un autre. "Là où je le ressens, c’est dans l’organisation de ma vie familiale. C’est ça qui n’est pas facile, garder un équilibre et le moral des troupes. C’est pour ça que j’intègre souvent mes enfants dans mes spectacles. […] Mais le secret, c’est d’accepter que tout ce qu’on fait est imparfait."
Un châle vert sur les épaules, Natalie Choquette parle avec simplicité, sincérité. Elle discute de ses filles, de son récent séjour en Amérique du Sud. Curieusement, chacun des souvenirs qu’elle évoque est empreint d’amour, un peu comme le concept de son dernier enregistrement. "On a eu vraiment du plaisir à le faire. Et ce qui est le fun, c’est peut-être le premier album où il y a des créations. Mon mari a pris des extraits de symphonies et les a transformés en chansons. J’ai écrit des textes. Ça, c’était nouveau pour moi. J’ai vraiment aimé l’expérience." Polyglotte, l’artiste s’est risquée à composer dans différentes langues sur des musiques de Mahler et de Tchaïkovski, entre autres. Elle a signé six titres au total. Elle raconte son cheminement. "C’est toujours un moment d’angoisse, la page blanche. Ce que je fais, j’écoute la musique, puis je la remets. J’écoute la version originale. Je lis aussi sur le compositeur pour savoir dans quel état d’esprit il était quand il a écrit la chanson. Des fois, ça peut inspirer quelque chose. […] Puis, pour les langues, je pense que c’est le rythme de la musique qui va m’inspirer une langue plus qu’une autre."
Lors de son concert à l’Église Notre-Dame-de-la-Présentation, Natalie Choquette s’éloignera d’Æterna – Romantica. Des raisons techniques motivent ce choix. "Là, je vais être accompagnée par mon pianiste. Et sur le nouvel album, ce sont des pièces qui demandent plus de musiciens. Il y en a quelques-unes que je peux faire avec piano solo. Mais toutes les pièces, non. Il y en a qui demandent des chœurs ou un plus grand déploiement. Alors, j’ai opté pour des pièces qui ressortent super bien avec le piano, dit-elle. Pour Shawinigan, on va faire un mélange de plusieurs choses. C’est vraiment un spectacle multidisciplinaire (rires) avec plusieurs facettes. On va commencer avec le répertoire de musique sacrée du premier disque Æterna, puis on va continuer avec une ou deux chansons du nouveau, des folies et des chants de Noël."
Le 2 décembre à 20 h
À l’Église Notre-Dame-de-la-Présentation
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