Jenny et les Pin-Ups : Sans foi ni loi

Petit groupe rock’n’roll-punk-trash par excellence, Jenny et les Pin-Ups a vu le jour en mars 2004. Une première répétition, et hop, le band est monté sur scène dès le lendemain. C’était au bar Le Magog, en première partie de Brigitte Bordel et les Thanatologues.

Malgré son jeune âge, Jenny et les Pin-Ups répond déjà aux critères du mythe rock’n’roll. Ses performances, qui se font désormais jusqu’à Montréal et Québec, sont souvent accompagnées de bris de matériel, de verre ou de bouteilles. "Les gens payent pour voir le show", justifie pince-sans-rire le guitariste et chanteur Tony Lo-Fi. Et depuis les débuts, quatre batteurs se sont succédés, dont un, Jonathan Gallant, est décédé lors d’un tragique accident de voiture. Ébranlés par ce décès de leur proche ami, les membres de Jenny et les Pin-Ups avaient décidé de mettre un terme au projet. "On a arrêté trois mois", se rappelle Tony. "Le groupe me manquait vraiment beaucoup", ajoute de son côté la bassiste Tiff PinUps. Les troupes se sont donc ralliées, et la formation d’aujourd’hui, avec la chanteuse Jenny et le nouveau batteur Syan Satan, semble vouée à un bel avenir.

Samedi au One Way, Jenny partagera la scène avec Moto, Les Prostiputes et Brutal Knights. "Moto, c’est une légende méconnue du rock’n’roll américain. Ce sera sa première fois au Québec", fait remarquer Tony.

Après ce spectacle, le groupe prévoit prendre un temps d’arrêt pour se consacrer à l’enregistrement de son album, qui se fera aux studios du Cruel Elephant, à Windsor, où a été enregistré le démo du groupe. Les chansons devraient toutes être en français, selon la tangente prise par le groupe. "On n’a pas de but de percer", souligne Tiff, qui dans son autre vie étudie la littérature et la musique au Cégep de Sherbrooke. "On fait ça pour avoir du fun!"

Le 10 décembre
Au One Way
Voir calendrier / Rock / Pop