Ils ont dit en 2005…
MICKEY 3D
"Au départ, pour moi, le rock, ça se faisait en anglais; en français, je trouvais ça ringard. Vers la trentaine, je me suis mis à écouter des chanteurs français que j’avais envie de découvrir: Barbara, Léo Ferré, Brassens, Brel, Nougaro, Aznavour. Et c’est après avoir écouté ces artistes-là pendant deux ou trois ans que le français m’est venu instinctivement. Là, tout à coup, je ne me sentais plus ridicule."
ARIANE MOFFATT
Ariane Moffatt Photo: Lisa Rose |
"Ce que j’écris témoigne en partie de la difficulté de cohabiter avec son monde intérieur, des moments de confusion où tu ne sais plus si ton cœur et ta tête sont à la bonne place, comme si c’était des blocs Lego interchangeables, et où ça devient difficile d’être en paix."
ALAIN SOUCHON
"Chez tous les hommes, il y a une partie mélancolique et une autre qui fait la fête. Les chansons, ça se fait avec la partie mélancolique: on écrit des choses sur le regret, sur ce qu’on a loupé… Je crois que ça rassure tout le monde d’entendre des chansons comme ça, parce que le monde n’est pas facile: il faut être gai, jeune, beau, alors ça fait du bien d’entendre des gens qui disent qu’ils ne le sont pas."
ANTONY (AND THE JOHNSONS)
"J’ai appris à chanter quand j’étais enfant, dans les chorales d’église. Puis je me suis intéressé à Kate Bush, Boy George; un peu plus tard, j’ai écouté Otis Redding, Billie Holiday et Nina Simone. Ma voix est un amalgame de mes influences: des artistes des années 80, une poignée de chanteurs folk, et quelques grandes voix noires."