Duo Impromptu : En transit

Le Duo Impromptu évolue en marge. Inclassable, il allie fantaisie et chanson française. Après un premier album (La Catastrophe érotique) sorti en 2003, plusieurs années d’exploration et la naissance d’un poupon, le duo, qui est aussi un couple dans la vie, dit avoir trouvé sa voix. Il abandonne donc ses musiques cérébrales pour s’orienter davantage vers une formule commerciale.

Ce changement coïncide entre autres avec l’arrivée du guitariste Sébastien Deshaies (L’Anche à deux cordes) et du violoncelliste François Toutant (Kamikazes croquants) au sein de la formation. L’intérêt nouveau de Philippe Bournival, élément masculin de la paire, pour l’accordéon n’est également pas étranger à cette métamorphose: "De plus en plus, je m’enligne pour faire les shows à l’accordéon plutôt qu’au piano. Les raisons? Ce n’est pas parce que je n’aime pas le piano. C’est qu’au début, je faisais plus les back vocals. Et de plus en plus, je chante des solos. Chanter des solos lorsque tu es en arrière du piano, ça donne une moins bonne présence sur scène. Tandis qu’à l’accordéon, je peux être à la même égalité que Magali (Lemieux). Il y a le son aussi… La guitare et le violoncelle ont un son chaleureux. Souvent, je suis pris pour prendre mon piano électronique. Ça a un son un peu plus froid. L’accordéon est un instrument acoustique. Une formation tout acoustique, ça donne une belle chaleur!"

Le Duo est actuellement en période de transition. Il profite de l’accalmie de la période hivernale afin de tricoter son deuxième album, La Chasse à la coquine, qu’il espère sortir cet été. Il optera pour l’autoproduction encore une fois. En attendant, il honore de petits contrats, dont quatre récitals qu’il réalisera dans les Jardins du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. "On est dans un petit kiosque au milieu du jardin et on fait des chants de Noël. Je jouerai probablement de l’accordéon et un peu de piano. Je ne sais pas trop. On a déjà fait ça par le passé et je sortais toutes sortes d’instruments, souligne Philippe Bournival. Ce sont les airs traditionnels que le monde connaît. C’est sympathique. Souvent les gens chantent avec nous."

Le 31 décembre et les 2, 14 et 15 janvier
Dans les Jardins du Sanctuaire
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