L'Assemblée : Avant la déflagration
Musique

L’Assemblée : Avant la déflagration

L’Assemblée vient balayer la région avec un important spectacle, qui mettra en vedette une dizaine de groupes du milieu hip-hop. C’est qu’il faut travailler fort dans le milieu du rap.

Si tout le monde se retrouve à l’Assemblée le 23, c’est parce que les gens auront trouvé des gars du peuple pour les représenter. Il n’est pas question de politique, nous l’aurons compris, mais de musique, qui a un plus grand pouvoir de ralliement en cette époque où le cynisme à l’endroit de nos dirigeants se répand dans la population.

Ce n’est pourtant pas une litanie de récriminations et de protestations que l’Assemblée a enregistrées: lorsque la voix du peuple s’exprime, elle peut le faire sur tous les sujets, et c’est aussi pour célébrer la vie. "On représente du monde, comme une assemblée, affirme Ironik. On ne prétend pas être quelqu’un d’autre. Le but, c’est que nos textes aident à réfléchir, aident à se sentir mieux, à triper."

La plus grande bataille des gars du peuple, c’est souvent celle d’avoir une tribune pour s’exprimer. Comme la plupart des chanteurs rap, leur combat quotidien pour se faire entendre, cette lutte contre l’industrie du prêt-à-écouter, imprègne la plupart de leurs chansons.

Les Gars du peuple, leur deuxième album, c’est un hip-hop en habit de soirée qui a sélectionné ses plus beaux atours pour intriguer: des franges délicates de l’harmonica à l’ourlet soyeux du piano en passant par les apparats les plus diversifiés, avec les scintillements de la guitare et du violon, tout est mis en œuvre pour séduire un public de plus en plus exigeant. Et sous ces toilettes aguicheuses, des textes de tous les calibres.

Le 23 décembre à 20 h
Au Maquisart
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