OSTR : L'ombre et la lumière
Musique

OSTR : L’ombre et la lumière

L’OSTR s’associe pour une deuxième fois à la conteuse Kim Yaroshevskaya, qui livre sa version personnelle de la légende russe L’Oiseau de feu.

Pour son premier concert de l’année 2006, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières joue la carte de l’inédit. Il propose un programme où le conte se marie à la musique classique. Ainsi, il s’associe à Kim Yaroshevskaya, connue pour son personnage de Franfreluche. Leur première collaboration, pour Le Petit Air en 2003, s’était conclue par un Prix Opus. Cette fois-ci, la comédienne née à Moscou brode autour de la musique de L’Oiseau de feu de Stravinski. Elle renoue du coup avec ses origines et l’imaginaire de son pays.

"J’ai repris la base qui est décrite par la musique. J’ai fait ça dans mes mots à moi. Vous avez déjà vu Franfreluche? Elle partait toujours du conte tel quel et elle en faisait ce qu’elle pensait le mieux faire. Elle m’avait donné un très bon entraînement, je crois. Et voilà, j’ai fait le conte avec des images que la musique m’a inspirées, m’a suggérées", soutient l’artiste. Et cette histoire? "La base et la raison d’être du conte, c’est le combat de la lumière et des ténèbres, ce combat qu’on doit mener tout le temps, tous les jours." En fait, ça raconte les aventures d’un prince qui, voulant capturer l’Oiseau de feu, se retrouve dans le domaine d’un méchant sorcier. Pour déjouer ce dernier, le seigneur devra recourir aux pouvoirs de l’oiseau magique.

Kim Yaroshevskaya avoue être fort contente de travailler de nouveau avec Gilles Bellemare. "C’est merveilleux. Là, il est venu à Montréal. On a bien écouté la musique. Je lui ai présenté comment je comptais procéder. J’essaye d’avoir le moins de texte possible, pour que ça soit le plus efficace possible. Parce que la musique est tellement magnifique et éloquente. On entend le drame et la poésie, mais on ne sait pas exactement à quoi ça réfère. La trame narrative dit tout, tout de suite. Alors, on peut écouter la musique tranquillement en sachant de quoi ça parle", dit la femme en pensant au concert de samedi.

Le 21 janvier à 20 h
À la Salle J.-A.-Thompson
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