Orchestre symphonique de Sherbrooke : Mozartissimo

Le concert 2006, l’année Mozart arrive à point nommé. Le 250e anniversaire de naissance du compositeur a lieu le 27 janvier, et le concert se déroule le lendemain, 28 janvier. Pour monter le programme, le chef Stéphane Laforest est allé piger dans les œuvres marquantes du répertoire de Mozart. Et elles sont nombreuses: le Requiem, l’Ave Verum Corpus, la sérénade Eine Klein Natchmusik, les ouvertures d’opéra, les symphonies no 35, 40 et 41… Sans oublier les concertos. Pour pouvoir jouer le plus grand nombre d’œuvres possible, Stéphane Laforest a choisi de présenter des extraits de certaines pièces.

Les extraits de concertos seront interprétés par des musiciens associés à l’Orchestre: le corniste Randy Jackson, la clarinettiste Mariane Croteau, la flûtiste Anick Lessard, la harpiste Isabelle Fortier et la pianiste Annick Sévigny. "L’idée, c’était de mettre à l’avant-scène nos musiciens. […] C’était une belle occasion de le faire, d’autant plus que Mozart a écrit des concertos pour presque tous les instruments d’orchestre", souligne le chef.

Mozart lui-même sera présent sur scène et sera incarné par Patrick Quintal, directeur artistique du Théâtre du Double Signe. Le comédien, qui a déjà collaboré avec l’Orchestre dans le cadre des matinées symphoniques, nous parlera de la vie et des œuvres de son personnage. Il agira donc à titre d’animateur de la soirée, rôle habituellement dévolu au chef d’orchestre à l’humour notoire. "Je pense que c’est important de le faire [présenter les pièces de façon informelle]. Je sens qu’il y a beaucoup de gens qui sont maintenant des spectateurs réguliers grâce à ça. Ça a "désnobé" un peu la façon de faire. Je pense que la musique classique, les gens aiment ça, mais on fait tout pour qu’ils n’aiment pas ça. […] La musique classique, c’est pas juste pour les cravates et les souliers en cuir verni."

Et que représente Mozart pour Stéphane Laforest? "C’est un des plus grands génies que l’humanité a connus, toutes disciplines confondues", répond-il. Le chef mentionne que Mozart fait partie de ses compositeurs préférés avec Tchaïkovski, Beethoven et Mahler. "Mais s’il n’y avait pas eu Mozart, il n’y aurait probablement pas eu Mahler!"

Le 28 janvier à 20 h
À la Salle Maurice-O’Bready
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