Madcaps : La folie des hauteurs
Musique

Madcaps : La folie des hauteurs

Madcaps vient présenter ses nouvelles chansons au Saguenay, avant même le lancement officiel de High, son second album.

Depuis la sortie de Whole World en 2003, Madcaps a grandement évolué. Son rock s’est musclé, de nouveaux musiciens ont pris la relève. Seuls André Demontigny (saxophoniste) et Frédéric Pellerin (chanteur et guitariste) tissent un lien avec l’ancienne formation anglophone. C’est sans doute ce qui explique que ce dernier parle davantage d’un "collectif" que d’un groupe.

Désormais accompagnés de la bassiste Marie-Anne Arsenault, du batteur Jérôme Chénard et du claviériste Benjamin Bergeron, les deux membres de la première heure viennent d’accoucher d’un second album, High. "Je te dirais que ça a été fait sporadiquement, soutient Frédéric Pellerin. Il y a une partie qui a été enregistrée en revenant de tournée. Après, j’ai travaillé sur l’album de Caïman Fu, donc j’ai été moins disponible pendant un bout de temps. Les chansons ont été composées dans l’espace d’une année et enregistrées à trois moments différents." Le résultat? "Je trouve que ça fait un album qui est plus riche en bout de ligne et qui montre diverses facettes. Il a un côté plus rock, plus énergique, qui représente bien l’aspect spectacle du band. Et il y a un côté intimiste qui n’existait pas sur l’autre album. Moi, je voulais composer des chansons plus solides. L’autre album, c’était super cool, mais c’était plus des grooves, c’était plus axé sur la musique, c’était plus complexe. Cet album-là, ce sont plus des chansons avec des thèmes clairs."

Sans pour autant monter aux barricades, Madcaps arrive avec des pièces où il se questionne sur la société. Il parle entre autres de pouvoir mal utilisé, d’individualisme et de vengeance. "Ça tourne pas mal autour du positionnement de l’individu par rapport à la société. Moi, je ne me sens pas très, très engagé politiquement. Pour ça, tu dois te rallier à un groupe. Et à part dans ma musique, je ne suis pas quelqu’un qui se rallie à des groupes. C’est pour ça que c’est vraiment un point de vue personnel", admet le chanteur, qui compose la plupart du temps en collaboration avec Tom Sklavis.

Le 10 février
Au restaurant OPIA

Le 11 février
À la Voie Maltée
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