Surcharge : Noir comme chez le yab'
Musique

Surcharge : Noir comme chez le yab’

La formation Surcharge récidive avec une nouvelle giclée rock’n’roll des plus vitaminées, rendant accessible dans le confort des salons l’atmosphère endiablée des plus redoutables galères. Tournée générale.

Après le bilingue et décapant Rock’n’Roll Motherfuckers, paru en mai 2004, l’électrisant quatuor de Québec Surcharge balance un deuxième essai entièrement francophone et tout aussi percutant, intitulé Au bar Chez Satan (Consult’Art/DEP), sorte d’hommage aux multiples bars-spectacles visités partout en province depuis les débuts du groupe, vers le tournant du millénaire. "Le bar Chez Satan, c’est un peu le bar qu’on retrouve dans chaque village, illustre Frank Volum, chanteur et guitariste du diabolique ensemble. On y trouve toujours un bar pas nécessairement recommandable, avec toutes sortes de personnages colorés, venant de différents milieux…" Ainsi, au gré des cœurs de cuir, des guitares-vibrateurs et des divers excès perpétrés dans un univers aussi festif qu’interlope, Surcharge assène avec fracas son vigoureux cocktail de vice et de testostérone à saveur résolument rock’n’roll.

Enregistré live au Kashmir et aux Studios NewRock (à Québec) par le flamboyant guitar hero Fire Lewis, l’album marque un nouveau départ pour la bande, désormais associée à une compagnie de disques. "C’est sûr que ça enlève un certain stress sur plusieurs aspects, confie Lewis. Avant, on se demandait comment on allait faire parvenir nos chansons dans les radios. C’est pas évident et ça fait pas très professionnel quand c’est le band qui appelle, note-t-il. De ce côté-là, c’est l’fun, on peut se concentrer plus sur notre vrai job: la composition, l’enregistrement et la scène. Mais ça reste quand même un domaine assez tough…" Après le tournage d’un clip en février (pour le premier extrait, L’Assaut) et une première partie d’Aut’Chose à Montréal, la formation complétée par Bill Wabo (batterie) et Chris Carr (basse) espère bien garnir son carnet d’engagements scéniques. "On est ouverts à toutes les fêtes de fond de cour, signale Frank. Pour ceux qui veulent recréer l’ambiance du bar Chez Satan sur leur patio, pas de problème avec ça. Contre une caisse de bière puis le gaz, on y va!"

Le 9 février
Au Petit Campus
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