Musique

André, Mandinka: Mandingues d’ici, Montag, Polémil Bazar, Guy-Philippe Wells : Brèves Musique 2006-03-09

André

Vous souhaitez vivre l’expérience d’un souper-spectacle, mais vous ne voulez pas vous taper Roch Voisine au Casino? Sachez que le bistrot culturel Le Va-et-Vient vous offre un menu varié, qui propose même un concert d’André le vendredi 10 mars à 21 h. Le quatuor folk rock y présentera les compositions de son dernier album, Les derniers modèles de la mode masculine, dont l’accrocheuse Yolande Wong, succès des ondes alternatives. La formation vient d’ailleurs de compléter un clip pour la pièce qui pourrait faire bonne figure à Musique Plus. Radio Énergie a même emboîté le pas, ajoutant la chanson à sa programmation. Alors, Hélène 17 ans plus tard ou Yolande? (O. Robillard Laveaux)

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Mandinka: Mandingues d’ici

Le groupe qui passe au Balattou mercredi prochain dans le cadre des concerts gratuits de la série Que la fête continue s’appelle bel et bien Mandinka. À ne pas confondre avec Mandinga, le collectif montréalais de souche afro-péruvienne et qu’on ne réentendra pas dans les prochains mois parce que plusieurs de ses musiciens sont en tournée à travers le monde. Mandinka est donc une formation musicale bien mandingue qui a connu son vrai baptême du feu l’été dernier, au Spectrum, en lever de rideau du spectacle d’ouverture de Nuits d’Afrique avec Oliver Mtukudzi. C’est sur l’insistance du très sage Lamine Touré que Zal Idrissa Sissoko, un prestidigitateur de la kora, et Manu Pelé, formidable bassiste de Côte d’Ivoire, se sont regroupés avec les Guinéens Omar et Mohamed N’Diaye et le guitariste Aboulaye Kone autour de l’étonnante Tapa Diara, une jeune chanteuse malienne dont on n’a pas fini d’entendre parler. De la chanson tantôt apaisante, tantôt entraînante, une nouvelle représentation des musiques d’Afrique de l’Ouest au Québec. Au Balattou, le 15 mars, à 21h. (R. Boncy)

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Montag

Masterisé par nul autre que Sixtoo et incluant des collaborations avec Amy Millan de Broken Social Scene et James Cardiff de Broadcast, Alone not alone, avec ses ambiances orchestrales et atmosphériques, fut l’une des révélations électro locale de 2005. Ayant séduit M83 avec ses textures nostalgiques, texturées et rêveuses aux coins bien arrondis, le Montréalais Antoine Bédard, alias Montag, se révélait maître dans l’art du copier-coller, préconisant les effluves brumeuses. En attendant de naviguer sur son site web revampé et de se mettre sous l’oreille de nouveaux titres qui verront le jour sur diverses compils (dont une pour enfants sur Paperbag Records!), l’ex-Jetboy de CISM remonte une fois de plus sur les planches et fera planer son public, seul derrière son "laptop". Gageons que le volubile bonhomme multipliera les anecdotes et les boutades, comme il a l’habitude de le faire. Le 11 mars au Zoobizarre avec Des cailloux et du carbone et Numéro. (S. Martel)

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Polémil Bazar

Avec Avale ta montre, lancé l’automne dernier, Polémil Bazar surfe toujours sur la vague swing festive tzigane, qui semble par contre s’estomper au Québec avec la montée de la scène rock indépendante. Reste que la fanfare de Québec, couronnée tant lors du Gala MIMI qu’à l’ADISQ, a écoulé près de 5 000 exemplaires de son troisième album. Et Polémil ne s’arrêtera pas là. Le groupe prépare la sortie d’un nouveau clip pour l’extrait Mode d’emploi et se lance dans une tournée québécoise qui s’échelonnera sur les mois de mars, avril et mai. Pour sa grande rentrée montréalaise, l’ensemble montera sur les planches du Théâtre Plaza le vendredi 17 mars. Un bon moyen de réchauffer votre hiver sans faire grimper votre facture d’électricité. (O. Robillard Laveaux)

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Guy-Philippe Wells

Photo: Stéphane Champoux

Guy-Philippe Wells, d’abord conseiller politique pour le Bloc Québécois et le PQ, a traîné ses valises d’Ottawa à Québec, pour enfin les déposer à Montréal. Quelques années de galère pour réaliser son rêve: devenir auteur-compositeur-interprète. Et enregistrer un CD. Paru l’an dernier, son premier essai s’appelle Futur antérieur et contient quelques belles promesses, notamment dans l’écriture contemplative, de la dérision, un ton assez personnel, qui rappelle néanmoins Plume Latraverse et Boris Vian. L’album en a séduit plus d’un; reste maintenant l’épreuve de la scène alors que Wells démarre une tournée québécoise, en compagnie de musiciens qui ont fait leurs preuves avec Jorane, Marie-Jo Thério ou Catherine Durand. Fini les discours, place aux chansons! Au Lion d’Or le 16 mars et au Studio-théâtre de la PDA le premier avril. (F. Hébert) Francis Hébert