Le cas Druzkovka : Brèves Musique 2006-03-16
Ça a l’air difficile à prononcer, lu vite comme ça. Drùz- Kòv- Kà. Essayez lentement, à haute voix. Vous allez voir: on s’habitue plus vite qu’on ne le pense. Comme on s’habitue tellement vite à la musique insolite de ce quartette québécois plutôt original. David, Hugo, Frédéric et Guillaume affectionnent, de leur propre aveu, le lyrisme "sale" et les sonorités un peu démodées. Il faut les excuser. Ils ont enregistré leur premier album dans les Cantons-de-l’Est, lors d’une soirée au Piano rouge (d’où son titre Au Piano rouge!). Ni klezmer, ni tango, ni rumba mais un peu tout à la fois. Moitié manouche, moitié cubain, ce groupe issu de Cégep en spectacle semble avoir le tour pour mettre l’auditoire à l’aise. Chose à vérifier le premier soir du printemps, le 21 mars, à la Sala Rossa. Dans l’invitation envoyée aux médias, on trouve, sous pli cacheté, une petite pièce d’un puzzle coloré à assembler absolument sur place ce soir-là. Sympathique.