IL ÉTAIT UNE FOIS ANTOINE GRATTON
L’auteur-compositeur et multi-instrumentiste Antoine Gratton vient dimanche présenter son nouvel album, Il était une fois dans l’Est, dans le cadre des Dimanches à part du Vieux Colombier. Le jeune artiste de 26 ans est visiblement fier de défendre ce deuxième disque, qu’il a coréalisé avec Éloi Painchaud. "Je suis beaucoup plus fier des chansons, du texte, du propos", constate-t-il en le comparant avec son précédent, Montréal Motel.
En plus de l’ex-Okoumé, Antoine Gratton est allé chercher d’intéressantes collaborations pour monter son deuxième opus. Il chante en symbiose avec Coral Egan sur Es-tu là?, a fait appel aux services de choriste de Jorane sur l’entraînante Carole à gogo et la touchante Dans les yeux de Françoise, qu’il a coécrite avec Ginette lors d’une tournée dans les plaines canadiennes. Mais au Vieux Colombier, Antoine Gratton se présentera seul, s’accompagnant tantôt au piano, tantôt à la guitare. "Ça fait un peu tout nu. Y’a pas grand-chose qui te protège, concède-t-il. Mais ça te forme en tant que showman." Ça tombe bien, Antoine Gratton traîne avec lui une redoutable réputation de bête de scène. Le 26 mars à partir de 19h au Vieux Colombier, avec Mine de rien en première partie.
STÉPHANE BARIL INTERPRÈTE SINATRA
Après le succès qu’il a connu au printemps dernier, Stéphane Baril a décidé d’offrir à nouveau son hommage à Frank Sinatra le 25 mars et le 8 avril à 20h au Vieux Colombier. "Les gens nous le demandent!" lance, heureux, le chanteur qui se présente sur scène avec le pianiste Fred Farrugia, le bassiste Yves Labonté et le trompettiste Jérôme Cloutier Dupuis.
Cet hommage intitulé Ol’ Blue Eyes Show, Stéphane Baril l’a monté en collaboration avec Gaële, qui en a fait la mise en scène et a vu à tous les détails pour peaufiner le spectacle. Le répertoire est presque exclusivement constitué de pièces de Sinatra, hormis une pièce de Nat King Cole et le fameux Summertime de Gershwin. Pour choisir ses pièces, Baril, qui a fait ses classes dans le Groupe Show, a écouté environ 400 chansons et a dévoré quelques biographies de Sinatra. "De fil en aiguille, le spectacle s’est bâti", raconte ce professeur d’anglais au secondaire.
PEEZEE AU LIVING
Le rappeur montréalais PeeZee vient présenter son nouvel album, Star Status, au Living Room le mercredi 29 mars, dans une tournée qui lui fera visiter 30 bars de la province d’ici la mi-mai. "C’est une musique propice aux clubs. On amène le party partout où on va", assure PeeZee, qui sera accompagné de son collaborateur de toujours, Snaxx, et de deux mannequins professionnelles, présentes pour en mettre plein la vue.
Avec son titre d’album aux abords arrogants, PeeZee se veut surtout ironique. Même s’il a été repêché par Universal, il a composé, enregistré et mixé son album seul. "J’ai tout fait de A à Z", souligne celui qui est reconnu sur la scène hip-hop montréalaise à titre de réalisateur de clips.
PeeZee dit de son rap qu’il est à saveur politique pro-montréalaise. Effectivement, sa ville est partout dans cet album. Les paroles en parlent et la pochette, en plus d’être tapissée de casquettes des Expos, montre un stade olympique sur fond de ciel de feu où tournoient les vautours. Si Eminem est associé à Détroit, 50 Cent à New York, Mc Solaar à Paris, PeeZee aimerait bien être la voix de Montréal dans le monde du hip-hop. À entendre son débit très fluide, difficile de savoir que le jeune homme de 27 ans est francophone. "Quand je me suis mis à rapper, c’était en anglais. J’ai toujours eu une approche américaine de la musique. C’était naturel!"