Musique

Cinq ans de Bande à Part, Le Ville-Émard, Misstress Barbara, Destroyer : Brèves Musique 2006-03-23

Cinq ans de Bande à Part

Depuis 2001, Bande à Part a enregistré plus de 350 concerts, diffusé 40 émissions de télévision, émis plus de 2000 heures de radio et accueilli des millions de visiteurs sur son site Internet (www.bandeapart.fm). L’équipe derrière l’émission diffusée à minuit les lundis, mardis, mercredis et jeudis sur les ondes d’Espace musique (100.7fm) souligne l’anniversaire en offrant un concert gratuit à ses fidèles auditeurs mélomanes. Ainsi, aKido, Karkwa, Les Dales Hawerchuk et Malajube se succèderont sur les planches du Spectrum le 24 mars dès 20 h. Il suffit simplement de réserver votre place sur le site de Bande à Part, un geste qui pourrait d’ailleurs vous rapporter gros, puisqu’un voyage à New York sera tiré au hasard parmi les participants (gracieuseté de la radio satellite Sirius). L’événement sera retransmis en direct d’un océan à l’autre au 100.7fm dès 22 h et partout en Amérique du Nord via Sirius, fréquence 93, dès 20 h. (O. Robillard Laveaux)

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Le Ville-Émard

Formation-culte des années 70, le collectif Ville Émard Blues Band, qui réunissait surtout des musiciens de studio, s’est vu renaître il y a près de deux ans alors que le Festival d’été de Québec soulignait le trentième anniversaire de la Super Francofête. Plus de 35 musiciens s’étaient alors réunis sur la scène des plaines d’Abraham pour une grande fiesta aux teintes rock, blues et jazz, en rien nostalgique. Il s’agissait de membres d’origine, mais également des descendants et des amis de ceux-ci. À la suite de cette heureuse résurrection, près d’une quinzaine de membres ont décidé de poursuivre le périple sous le nom de Ville-Émard, dont la chanteuse Kathleen et le batteur Hugo St-Cyr (hé oui, le Michel de Watatatow, qui n’en finissait pas de subir toutes les affres de l’adolescence). Le 24 mars à 20 h au Théâtre Plaza. (C. Risler)

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Misstress Barbara

Photo: www.jeanblais.com

Célébrant ses dix ans derrière les platines avec un sixième compact loin des sentiers hard techno percussifs de l’abrasive série Relentless Beats et des mix denses auxquels elle nous a habitués, la djette montréalaise d’origine sicilienne et d’envergure internationale signait un virage sonore insoupçonné avec Come With Me. Adoptant un angle électro-funk minimaliste, la déroutante galette a gagné des adeptes aux quatre coins de la planète avec ses grooves implacables et ses climats étoffés. Tout juste avant de s’envoler pour la Hollande, le Portugal, Paris, l’Angleterre, le Brésil et l’Espagne (où elle offrira pas moins de six prestations!), l’hyperactive Miss du Stress, habituée du Stereo, fera bouger les masses de la Métropole dans le cadre de sa méga-tournée mondiale. Les fidèles ne voudront pas rater ce rendez-vous, le 30 mars au Parking. (S. Martel)

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Destroyer

Pour la première fois l’automne dernier, Dan Bejar prenait la route avec les New Pornographers, groupe dans lequel il apporte sa singulière touche à titre de compositeur (aux côtés de A.C. Newman) et de chanteur. S’il se mêle aussi peu à la vie de tournée du collectif, c’est que le musicien de Vancouver a toujours préféré se consacrer à Destroyer, projet personnel qu’il mène depuis maintenant une dizaine d’années en se renouvelant constamment, considérant chaque album comme un nouveau champ d’exploration. Destroyer’s Rubies, le dernier-né paru il y a quelques semaines sur l’étiquette Merge, témoigne plus que jamais de ses habilités à fignoler une pop aux structures denses et complexes et à livrer une écriture aussi fine qu’énigmatique. Le dimanche 26 mars à la Sala Rossa avec Magnolia Electric Co., projet du tout aussi doué Jason Molina (Songs: Ohia) (C. Risler)