Musique

Anik Jean, Art Brut, France D’Amour, Bernard Falaise, Ismaël Isaac : Brèves Musique 2006-03-30

Anik Jean

Encore galvanisée par son expérience en première partie des Rolling Stones au Centre Bell, la rockeuse Anik Jean monte enfin sur une scène montréalaise pour présenter un spectacle tout droit sorti du Trashy Saloon (en nomination aux Juno Awards dans la catégorie Album francophone de l’année), un premier opus qui fut, à juste titre, encensé par la critique. Parions que les textures très éclectiques des pièces composant ce trashy saloon, conjuguées à la dégaine de Tendre Sorcière (le titre de son troisième extrait radio) d’Anik, sauront conférer à ce premier spectacle un caractère aussi déjanté que festif! On a d’ailleurs très hâte d’entendre en version live le long jam qui clôt l’album… Au Cabaret du Musée Juste pour rire, le 31 mars. (F. Couture)

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Art Brut

Art Brut

"Formed a band, we formed a band / Look at us! We formed a band", s’exclame Eddie Argos en ouverture de l’album Bang Bang Rock and Roll, qui a piqué la curiosité de bien des oreilles et récolté moult éloges lors de sa parution l’an dernier. Composée aussitôt que cette bande d’amis londoniens eurent décidé de former un groupe, cette chanson donne le ton, léger et humoristique, qui caractérise Art Brut. En crooner rock’n’roll et avec une voix à la Jarvis Cocker (Pulp), Argos profite du véhicule musical pour faire la chronique de ses expériences personnelles, amours foireuses en tête de liste. Nous balançant un rock direct et accrocheur avec des guitares bien à l’avant, Art Brut sait aussi tisser des mélodies dansantes qui lui auront valu d’être mis dans le même bain que ses acolytes britanniques Bloc Party et Franz Ferdinand. Le dimanche 2 avril à la Sala Rossa. (C. Risler)

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France D’Amour

France D’Amour

France D’Amour est de retour, près de 15 ans après ses débuts discographiques. Elle sillonne ces jours-ci le Québec avec son spectacle tiré de son dernier album Hors de tout doute, en nomination trois fois au dernier Gala de l’ADISQ. Après Jonquière, Saint-Hyacinthe et Victoriaville, la rockeuse animale fera un crochet par Montréal le 5 avril au Théâtre St-Denis. François Léveillée cosigne la mise en scène avec France, qui sera entourée sur scène de Jean-François Beaudet aux guitares, Patrick Laverne à la basse, Steve Gagné à la batterie et Christian Gendron aux claviers. Vu le succès radiophonique de sa chanson J’entends ta voix, ce sera sûrement une foule en délire qui l’accueillera à bras ouverts et avec des fourmis dans les jambes. Le 5 avril au Théâtre St-Denis. (F. Hébert)

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Zoom sur Bernard Falaise

Bernard Falaise
Photo: Louise Bédard

Guitariste attitré d’ensembles aussi variés que Miriodor, Klaxon Gueule ou Papa Boa (entre autres) et réalisateur d’albums de Jorane et de Marie-Jo Thério, Bernard Falaise n’est pas un musicien sectaire, c’est le moins qu’on puisse dire. Il le prouve encore durant les trois soirs de carte blanche que lui offre le directeur du Théâtre La Chapelle, Richard Simas. Ses talents d’improvisateur seront mis de l’avant le 30 avec Martin Tétreault (équipé de disques "de guitare") et les Torontois de Barnyard Drama. Le Quatuor Bozzini et le quintette à vent Pentaèdre nous feront entendre sa musique écrite le 31. Enfin, le 1er avril, Falaise nous présentera son nouveau groupe de rock actuel, Vache qui veut vole (!), avec lequel, pour la première fois, il chantera. Au Théâtre La Chapelle, les 30, 31 mars et 1er avril, à 20 h. 514 843-7738. (R. Beaucage)

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Ismaël Isaac

Ismaël Isaac

Comme nous le rappelait Alpha Blondy il y a quelques semaines, le reggae africain dont il clame la paternité a fait école sur le continent et c’est au tour de l’un de ses premiers et plus dignes rejetons, Ismaël Isaac, de nous rendre une première visite. L’Ivoirien de 40 ans issu du même ghetto d’Abidjan, Treichville, roule sa bosse depuis sa jeune vingtaine, alors qu’il avait déjà contracté la polio, et a enregistré quatre albums – dont Taxi Jump sur Island – et collaboré avec les plus grands de sa génération comme Blondy lui-même, Salif Keita, Mory Kante, Angélique Kidjo et Ismaël Lô. Son hôte montréalais, Mohamed "Momo" Coulibaly, batteur de la formation DobaCaracol, a déjà accompagné Blondy, Fakoly et Isaac, et c’est de loin la voix de ce dernier qu’il préfère. Avec Doriane et Carole aux choeurs, on aura droit à une connexion afro-montréalaise comme on en voit rarement! Le dimanche 2 avril au Kola Note. (R. Lafrance)