Florence K : Le cas Florence
Pour Florence K, la musique est une extension naturelle de son patrimoine génétique. Entre un premier album live et un deuxième en studio, elle participe au festival Jazz et Blues Héritage.
Née d’un père guitariste et d’une mère cantatrice (la réputée diva comique Nathalie Choquette), Florence K s’est retrouvée dans un univers imbibé de musicalité dès le berceau. Il n’en demeure pas moins que c’est par choix que la jeune musicienne a emprunté ce chemin, malgré sa réticence aux comparaisons avec sa mère. "Quand j’ai eu 13 ou 14 ans, tout le monde me demandait si je voulais être chanteuse comme ma mère, et je détestais cette question. Je leur répondais: "Non, je veux être obstétricienne!" C’est comme si j’avais décidé de ne pas être comme ma mère, mais ça, c’était ma phase adolescente. Avec le temps, les gens ont fait la différence entre nos styles", explique-t-elle. C’est ainsi que la jeune héritière du talent parental est devenue bachelière en communication tout en poursuivant le piano, instrument sur lequel se posent ses doigts depuis l’enfance. Parallèlement à ses études, elle était la pianiste attitrée du Restaurant Stash dans le Vieux-Montréal, où son style et ses horizons se sont élargis. "Je ne voulais pas nécessairement faire ça [être musicienne] professionnellement. C’est plutôt la vie qui m’a amenée vers ça."
Après avoir voyagé entre autres au Maroc, en Europe, au Vietnam et au Guatemala, à son propre nom ainsi qu’en accompagnant sa mère au piano, la jeune chanteuse polyglotte a rapidement atteint la maturité nécessaire pour mettre sur pied sa propre étiquette de disques, Redblues. C’est sur ce label qu’elle a fait paraître, en mai dernier, son premier album, Live au Lion d’Or, concert à saveur jazz cabaret enregistré d’un trait, composé majoritairement des propres compositions de la jeune femme de 22 ans.
À peine un an plus tard, Florence s’apprête à livrer son premier album studio le 10 mai prochain, même si elle a déjà dit que la "véritable magie passe par la scène", propos qu’elle nuance désormais. "C’est vraiment le trip d’aller plus loin dans l’instrumentation. Mais une fois rendue en studio, ce que je trouvais difficile, ce sont les millions de possibilités qui s’offrent à chaque seconde de musique possible. Il faut réussir à cerner la musique", exprime-t-elle avec, une fois de plus, une maturité étonnante. "Ça a été un processus complètement différent. Je ne crois pas qu’on puisse comparer les deux albums. Il y a du blues, du jazz, du pop, un peu de tout. C’est un peu comme mon Disney World à moi, c’est un mélange de tout ce que j’aime écouter."
Le 30 mars
Au restaurant La Bougresse
Le 31 mars
Au Tabù
Le 1er avril
À l’International Café-Bar
Dans le cadre du Festival Jazz et Blues Héritage