Jaune : Brun blanc jaune
Musique

Jaune : Brun blanc jaune

Jaune, le poussin espiègle de la scène locale, prévoit déployer ses ailes dès l’automne après avoir pépié sur différentes scènes de la région.

Jaune est l’un des groupes les plus verts de la scène locale. La formation folk-country-trash-rock-garage a donné sa première prestation il n’y a pas encore un an, lors du spectacle de la Saint-Jean au Café du Palais, en première partie d’Olivier Brousseau.

Toutefois, même si le band est encore jeune, ses membres se sont déjà fait entendre ailleurs. La pétillante Stéphanie Blanchette chantait autrefois dans Malurai, le guitariste Raphaël Rioux est l’ancien leader d’Espace simple. Maxime Racicot, le bassiste, joue dans moult formations à titre de guitariste, notamment dans Jefrost avec le batteur, Gabriel Lemieux-Maillé. Pat Boone complète la formation à la mandoline et au violon.

L’agenda du groupe est plutôt chargé au cours des prochaines semaines. En plus de jouer dimanche au Vieux Colombier, en première partie de Benwela, Jaune brassera la cage au Tapageur avec Mine de rien le 3 juin et à la Salle Alec et Gérard Pelletier de Sutton le 9 juin, avec Les Enfants de Cabot. "On est toujours associés avec un paquet de bands, note Raphaël Rioux. Plus qu’on est, plus qu’on a du fun!"

Le plaisir revient comme un mantra dans le discours de Raphaël et Maxime, que nous avons interviewés sur la terrasse du Loubards, où Raphaël bosse. Après la série de concerts – d’autres dates seront confirmées dans les semaines à venir -, Jaune entrera en studio grâce à un programme Jeunes Volontaires. La sortie de ce premier album est prévue pour l’automne.

Le défi pour l’enregistrement: reproduire l’énergie live du groupe. "On va se concentrer là-dessus", observe Raphaël, qui décrit la musique de son band comme de l’acoustique qui décape. De fait, les noms de Mara Tremblay et de Louise Attaque viennent en tête au moment de dépeindre le son de Jaune. "Jaune, c’est comme une nouvelle sorte de pâté chinois. Toujours avec de la viande, du blé d’Inde et des patates, mais placés différemment. Et ça goûte meilleur", compare Max sous les éclats de rire de Raphaël. Le souhait des musiciens est d’arriver à être distribués partout dans la province afin de se faire entendre par le plus d’oreilles possible. "C’est une musique qui se doit de ne pas se retrouver dans nos garde-robes", conclut Maxime.

Le 14 mai à 19h30
Avec Benwela
Au Vieux Colombier
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