Pour un flirt avec toi
CHRISTOPHE MALI VU PAR DOBACARACOL (CAROLE)
On a rencontré Christophe Mali en 2001. C’était à Sherbrooke, on était les choristes de Kaliroots. On avait joué sur la même scène que Tryo, on leur avait donné notre premier album qui était indépendant. Tryo était sur Indica, ils leur ont fait écouter notre disque et c’est comme ça que Dobacaracol s’est retrouvé sur cette étiquette! Christophe, comme chanteur, il est superbon! Les trois chanteurs de Tryo ont tous un niveau vocal parfait, ils sont une source d’inspiration pour nous. Sur scène, j’ai rarement vu des groupes capables de rentrer des harmonies vocales sans jamais que ça fausse. On adore le grain de voix de Christophe. J’ai eu son CD solo, mais j’ai juste eu le temps d’écouter quelques chansons. On fera sans doute des morceaux ensemble aux Francos.
DOBACARACOL VU PAR CHRISTOPHE MALI
Quelle histoire déjà longue partagée avec les Dobacaracol! Carole et Doriane chantaient alors dans le groupe Kaliroots, c’étaient mes premières venues au Québec, avec Tryo, et nous partagions quelques fois la scène… Souvenirs de ces sourires que nous avons retrouvés à l’autre bout du monde, au Caire puis à Alexandrie, en Égypte, pour un festival de reggae francophone… Souvenirs de longs boeufs improbables dans la nuit orientale… Depuis la création de Dobacaracol, je ne compte plus les rencontres du Québec à la France, du coin d’une rue parisienne aux allées enneigées de Montréal… Quel bouffée d’air que cet album, tourné vers le monde et généreux, d’une sincérité et d’une vitalité toutes féminines, énergie qui explose sur scène et qui fait voyager les âmes et les coeurs… Étrange comme…
En doublé les 13 et 14 juin à 20 h 30 au Club Soda
CALI VU PAR MARA TREMBLAY
Mara Tremblay photo: Francois Guyaux |
Je ne connaissais pas Cali avant de me faire jumeler avec lui. J’avais entendu son nom, mais pas vraiment sa musique. Puis, j’ai été chez mon luthier et la charmante violoniste au comptoir m’a dit: "Wow! Tu joues avec Cali!!! C’est super!! L’as-tu déjà vu en show? Je l’ai vu trois fois, il est fou sur scène, il donne vraiment un bon spectacle!" Elle a piqué ma curiosité et j’ai aussitôt voulu écouter sa musique. Je me suis procuré le disque Menteur et je l’ai écouté doucement. J’ai alors compris pourquoi on nous mariait et l’honneur que j’ai de pouvoir partager la soirée avec lui. Ses chansons sont d’une grande sensibilité et très fortes à la fois. Il est un bel artiste et j’ai très hâte de le rencontrer! On verra ce qui se développera musicalement par la suite, mais mon violon n’est jamais bien loin de moi…
MARA TREMBLAY VUE PAR CALI
Mara Tremblay, je l’ai découverte par l’intermédiaire d’un fouineur qui s’occupe de moi à Montréal, mon attaché de presse ici, Patrick. Il m’a fait écouter les disques Papillons et Les nouvelles lunes. Ça me plaît beaucoup. J’ai tout de suite eu une image: j’ai vu Neil Young et Eels qui se tenaient la main en haut d’une falaise et qui chantaient. Je suis très content de jouer avec elle, car dans mon groupe nous avons une violoniste altiste: on va pouvoir faire la rencontre. Il n’y a pas de préférence à avoir entre ses deux albums; elle a suivi son chemin, d’abord très rock et ensuite très chanson acoustique, mais ça reste du Mara Tremblay, avec un habillage différent. En fait, elle a tout compris. Elle a juste changé de robes: la première pour aller danser à trois heures du matin avec des amis et boire des bières, et la deuxième, c’est une robe de princesse.
MARA TREMBLAY
"En ce monde où l’on a de plus en plus de difficulté à croire que les sentiments d’un artiste ne sont pas qu’un plan bien orchestré de son équipe de marketing, Mara apparaît comme un petit bijou se sensibilité." (Mathieu C. Marcotte)
En doublé les 9 et 10 juin au Club Soda à 20 h 30.
ÉMILIE SIMON VU PAR ARIANE MOFFATT
Émilie Simon |
Émilie Simon a développé une couleur très personnelle dans sa programmation. Ce souci du détail des textures qu’elle choisit de mettre en relief la différencie de toutes ses soeurs bidouilleuses. Elle semble très autonome dans son travail et sa curiosité de "technicienne" me plaît beaucoup: une vraie recherche, un réel désir de ne pas se promener dans les mêmes sentiers que tout le monde. Ses textes sont très "organiques" si je puis me permettre l’emploi de ce mot tellement passe-partout, mais pour vrai, on y sent le parfum des fleurs, on ressent les éléments et les matières qui tapissent son imaginaire. Je ne l’ai vue qu’une fois sur scène lors de nos débuts respectifs (en France), mais j’ai toujours suivi son parcours, du désert à l’Antarctique. Ce sera un plaisir que de partager la scène avec elle.
ARIANE MOFFATT
"Totalement investie avec les musiciens, elle fait de la musique avec sa tête, avec son coeur et avec son corps pour le laisser s’évader au bout de ses doigts." (Nancy Emond)
En doublé les 15 et 16 juin au Club Soda à 20 h 30.
PROTOTYPES VU PAR WD-40 (ALEX JONES)
Prototypes |
"Je connais bien Prototypes pour les avoir vus lors de leur dernier passage aux FrancoFolies. J’ai bien aimé Danse sur la merde, une pièce très accrocheuse. Le groupe se répète parfois – ma blonde m’a dit que c’était normal à cause de leurs références techno. J’ai aimé la pièce Oreilles qui saignent, mais j’ai senti une certaine forme de haine adolescente; comme lorsqu’ils traitent les autres de fils de bourges ou de connasses. Leur deuxième disque profite d’une meilleure réalisation. Je ne l’ai pas écouté beaucoup, mais il semble plus étoffé musicalement."
WD-40 VU PAR PROTOTYPES (ISABELLE LE DOUSSAL)
"On m’avait parlé de leur succès Les Petites Culottes et je dois dire qu’a priori, je n’aime pas vraiment les groupes qui utilisent la vulgarité. Mais pour être franche, je n’ai pas trouvé WD-40 si vulgaire. Le groupe a en fait une manière très québécoise de dire les choses. C’est cru, direct et j’ai parfois de la difficulté à comprendre l’accent, qui me semble beaucoup plus prononcé chez WD-40 que chez d’autres groupes québécois. J’étais un peu étonnée au départ, mais après quatre ou cinq morceaux, je m’y suis habituée. Disons que j’ai trouvé plus rapidement mes repères dans leur musique rock/blues/country que dans leurs textes qui transpirent le mâle. Après le premier choc culturel, j’ai dû m’habituer, mais une fois que j’y suis arrivée, j’ai bien aimé."
WD-40
"Ce band de loud rock a su faire vibrer bien des murs de cégeps et de salles communautaires avant de se faire une place bien méritée dans la scène rock québécoise." (Francis Poulin)
Le 10 juin au Spectrum à 23 h.