La Roue du loup : Le cycle de la vie
La Roue du loup chante la vie et la nature à travers des sonorités organiques créées par la symbiose des tambours, des voix, d’une guitare sèche, d’un violon et d’une basse.
Élise Giguère
On pourrait penser que Gaëtan Gagnon, l’âme dirigeante de La Roue du loup, a des origines amérindiennes. Le teint basané, la présence tranquille et les propos animés de sagesse, l’homme se laisse inspirer par le rythme des tambours pour composer des textes qui parlent surtout de la vie et de la nature. "La nature est porteuse de beaucoup de messages", observe-t-il. Une de ses chansons parle notamment des réponses qu’on peut trouver seulement en s’asseyant en bordure d’une rivière. Par contre, une autre pièce, Marianne, aborde une thématique très urbaine: celle d’une jeune fille qui se retrouve à la rue. "L’être humain me touche énormément, remarque l’auteur-compositeur. On travaille tous fort pour arriver quelque part. On est tous en apprentissage. Je sens qu’on est tous dans une vibration."
Depuis quelque temps, les mots de Gaëtan Gagnon sont enrobés par la musique d’un groupe soudé par le plaisir de l’échange: Vincent Poirier à la guitare, Dominique Porret aux percussions, Charles Van Goidtsenhoven au violon et au violoncelle et Sébastien Hénault à la contrebasse. "Ce qui nous anime beaucoup, c’est l’amitié et le plaisir qu’on a ensemble. On a tous la même ambition, celle d’aller rencontrer les gens."
"Je prône beaucoup la rencontre, poursuit-il. On ne devrait pas tous être dans notre salon. Au fond, on a à peu près tous les mêmes bibittes. En se rencontrant, c’est comme ça qu’on va avancer." Le nom du groupe vient d’ailleurs du mouvement des meutes de loups, lorsqu’elles se déplacent en hiver. Avançant en cercle, et jamais en ligne droite, elles arrivent à semer et même perdre les chasseurs.
L’été s’annonce bien rempli pour La Roue du loup, qui en plus de se faire entendre aux Concerts de la Cité, participera à l’événement Couleurs autochtones à Bromptonville le 22 juillet et au Festival des traditions du monde de Fleurimont, le 12 août. Le groupe travaille à un premier album, qui devrait paraître à l’automne.
Le 4 juillet à 12h15
À la place de la Cité
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