Bell Orchestre
Souvent comparé à Godspeed You! Black Emperor pour son rock instrumental d’allégeance postrock, Bell Orchestre nous propulse dans des mondes fantastiques, tout aussi chaotiques que sereins et lumineux. En ses rangs, des musiciens de grand talent qui savent faire surgir de leurs instruments de riches textures: le multiinstrumentiste Richard Reed Parry et la violoniste Sarah Neufeld qui officient aussi tous deux au sein d’Arcade Fire, le corniste Pietro Amato (également membre du trio Torngat, à découvrir si ce n’est déjà fait), le percussionniste Stefan Schneider ([IKS]) et le trompettiste Kaveh Nabatian. Après avoir passé l’hiver et le printemps à sillonner l’Europe et les États-Unis et juste avant de repartir pour le vieux continent, ils sont de retour au bercail pour un passage au Festival de Jazz et un autre au Blues Fest d’Ottawa. Le jeudi 6 juillet à 18 h au Spectrum. (C. Risler)
Fenêtre sur la musique à tendance indépendante 2006
S’emparant du Petit Café Campus les lundis du mois de juillet (et le premier d’août), l’événement Fenêtre sur la musique à tendance indépendante 2006 présente six concerts de la jeune formation pop Bleu. Le groupe derrière les succès alterno Géraldine et Penser à toi s’entoure à chaque semaine d’artistes locaux différents, dont Le Husky et Série B ce lundi 10 juillet. Accompagné de musiciens de Télémaque, des Trompe L’oeil et de Béluga, Le Husky a d’ailleurs offert une première performance convaincante jeudi dernier au Quai des Brumes. Capable de douceurs pop planantes, le cabot sait rehausser l’intensité d’un cran pour vous prendre aux tripes avec ses refrains aussi mélodiques que cyniques et rageurs. Un petit nouveau à découvrir. (O. Robillard Laveaux)
Kaliroots
Renaissant de ses cendres après quelques années d’absence, le Festival d’été de Beloeil propose une programmation diversifiée et des spectacles pour tous les goûts. Et quoi de mieux que le dynamique combo Kaliroots pour donner le coup d’envoi aux festivités? Armée d’une implacable section de cuivres, de grooves accrocheurs et de mélodies ensoleillées, la bande d’Alain Peddie sait accrocher un sourire au plus morose. Pour l’occasion, les amis de Doba seront accompagnés par Martin Deschamps, Paul Piché, Vincent Peake, Polo de même que la légende vivante Julian "Junior" Marvin, producteur réputé et guitariste des Wailers à l’époque de l’incontournable Exodus de Bob Marley. Une fiesta remplie de bonnes vibes aux teintes roots, reggae et rock vous attend sur la scène principale le 14 juillet. Pour de l’info supplémentaire: festivaletebeloeil.com. (S. Martel)
The Roots
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| photo: Justin Francis |
Les chanceux qui ont attrapé au vol The Roots lors de leur dernier passage au Festival de Jazz en 2004 (dont votre humble serviteur) conservent un souvenir impérissable de leur expérience. Croyez ce que vous avez entendu, c’est bel et bien en spectacle qu’il faut découvrir le vétéran collectif philadelphien, véritable bête de scène qui démolit tout sur son passage. Maître d’oeuvre d’un rap organique et revendicateur se démarquant de ses contemporains grâce à des beats de béton profondément avant-gardistes et à une instrumentation live, la bande de ?uestlove Thompson promet de se transformer en machine à grooves et de mettre une fois de plus le feu à la salle. Avant d’être témoin du prochain chapitre de leur longue et palpitante histoire, ne les ratez pas le 7 juillet au Métropolis pour ce qui s’annonce comme l’un des moments forts de cette 27e édition. (S. Martel)
Willow
Il y a des gens dont on dit maladroitement qu’ils "gagnent à être connus". Et puis, il y a en a d’autres qu’on gagne à connaître. Vraiment. C’est le cas de Willow. Auteure compositrice et interprète à l’énergie peu commune, Willow Quig est une "naturelle" sur scène. Donnez-lui une guitare, un public; elle se charge du reste. Cette ex-chanteuse de jazz de Montréal a rencontré Kerrie Moss, son ami de coeur, sur un bateau de croisière entre Malte et Malaga. Depuis, ils écrivent ensemble dans un registre folk-pop-blues. Ça donne des chansons simples et accrocheuses et parfois des ballades d’une rare tendresse comme You Still Do, titre sexy d’un premier album indépendant et autoproduit. Un petit bonheur sur scène qui se répète chaque soir (gratuit) depuis le début du FIJM 2006. Au Savoy du Metropolis, les 6, 7, et 8 juillet à 18 h. (R. Boncy)
Marianne Dissard
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| photo: Darren Clark |
D’abord entendue sur la Ballad of Cable Hogue de Calexico, la chanteuse franco-américaine Marianne Dissard vient présenter les pièces de son premier essai, L’Entre-deux, dont la sortie est prévue pour l’automne 2006. Conçu entre autres avec Joey Burns (guitare, basse, composition, réalisation) et John Convertino (batterie) de Calexico, résidant comme elle à Tucson (Arizona), le recueil propose 11 vignettes folk-pop-rétro en français sous les thèmes de l’amour et autres petits mensonges. Autrefois réalisatrice de films documentaires, Dissard a écrit des textes notamment pour Howe Gelb et Françoiz Breut, en plus de voir sa poésie publiée dans nombre de magazines européens. Son mari Naïm Amor (avant-pop) et Deweare seront également de ce concert du vendredi 11 juillet, au Green Room. (P. Ouellet)