Le Cabaret des variétés : Levées de rideau
Le Cabaret des variétés reprend l’affiche sur la rue principale du Vieux-Aylmer avec un spectacle qui mêle théâtre, humour, musique et découvertes de l’heure! Rencontre avec son instigateur et directeur musical, François Dubé.
Mélissa Proulx
Photo : Claude Brazeau
Inspiré de la tradition des cabarets où la diversité artistique était à l’honneur, Le Cabaret de variétés propose sketchs humoristiques, théâtre, musique et découvertes de la relève dans une ambiance de gaieté. Celui qui avait réussi avec brio à mettre sur pied un vibrant hommage à Eddie Marnay en 2003, François Dubé, propose cet événement pour une seconde édition, après le succès remporté l’an dernier. "Les gens étaient émerveillés de ce retour à l’humour burlesque des revues de variétés si populaires dans le Montréal des années 50-60", relate le directeur musical du spectacle, François Dubé.
Gilles Latulippe est retourné fouiller dans d’autres textes figurant dans son répertoire et propose notamment des sketchs écrits à l’époque des Démons du midi. "Ce que j’aime de l’humour de Latulippe, c’est qu’il ne rabaisse personne, c’est un humour auquel les gens peuvent s’identifier. Il met en scène des situations, mais c’est jamais en bas de la ceinture", note M. Dubé. Les comédiens qui incarneront les mots de cet auteur et humoriste – qui a tenu le Théâtre des variétés pendant plus de 33 ans – dans la présente édition sont Stéphane Guertin, Magali Lemèle et Théo Martin. Manon Charlebois est également de retour pour livrer les grands classiques de la chanson française d’hier à aujourd’hui, en misant davantage cette année sur des pièces du répertoire québécois. La mise en scène est quant à elle assurée cette fois par André Perrier.
Le volet "Découvertes de l’heure" est également de retour avec ses talents locaux de la relève des arts de la scène, qui varient à chaque représentation. "On en a de tous les styles, et ça va de 10 à 40 ans environ. Il y a notamment deux jeunes, frère et soeur, qui font Sol et Gobelet, il y a un joueur d’égoïne, un magicien ventriloque, un beatboxer, etc. On a même un barbershop quartet, la Troupe Zénith, qui chante a capella dans le genre des Andrews Sisters! On a vraiment fait de belles découvertes cette année!" s’exclame M. Dubé. "C’est quand même un spectacle qui fait travailler 17 artistes locaux pendant un mois!" ajoute fièrement le producteur qui a à coeur la relève musicale, lui qui a pour projet de faire revivre le concours de musique Ontario Pop.
Du 6 au 29 juillet à 20h
À la Basoche
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