Mary-Go-Run! : Un départ imprévu

Tout va à la vitesse de l’éclair pour les membres de Mary-Go-Run!, band trifluvien influencé par les Stroke et les Cure. Bien qu’ils soient unis depuis peu, ils se sont classés deuxièmes lors du concours 2006 Les Mardis de la relève au Gambrinus, se sont produits à sept ou huit reprises dans les bars de la région, en plus de chanter en première partie de Malajube le 8 juillet prochain. C’est d’ailleurs lors d’une prestation au Nord-Ouest Café qu’ils ont été remarqués par Stéphane Boileau, le directeur de l’International de l’art vocal.

"On s’était fait offrir un spectacle avec les New Cities, qui sont des amis à nous. On a accepté; c’était plein à craquer. Puis, ça a adonné que Stéphane Boileau était là. Il nous a vus, nous a bien aimés et nous a dit qu’il essaierait de faire quelque chose pour nous. De fil en aiguille, on nous a confirmé qu’on jouerait avec Malajube à l’extérieur, à l’International", raconte le guitariste Frédérick Lévesque Saindon. Le soleil brille donc à l’horizon. "On a beaucoup d’attention pour le peu de temps qu’on est ensemble. (…) Trois-Rivières, ce n’est pas extrêmement grand. On voit les gens qui viennent, et des fois, ce sont des gens qu’on ne connaît même pas. C’est vraiment le fun. C’est encourageant."

L’énergie que le quintette dégage sur scène y est sans doute pour quelque chose. Dès que Jean-François Houde (batterie), Bob Guimond (guitare), Julien Guay (voix), Keith Bédard (basse) et lui montent sur scène, la chimie opère immédiatement. Un fait incroyable pour une formation aussi jeune. "En fait, on a eu un autre groupe (Hurly Closer Day) pendant quatre ou cinq ans. Mais ça a changé. Il y a eu du mouvement", avoue-t-il. Il poursuit: "Comme pour n’importe quel groupe, tu fais tes armes avec des petits groupes avant. Puis, à un moment donné, ça commence à devenir plus sérieux. Le métier rentre et tu te rends compte que ça devient la vraie affaire."

Actuellement, personne ne s’occupe de gérer la carrière des cinq musiciens. Ils réalisent tout, seuls. Mais ils ont espoir que cette donnée change bientôt. "On compte un peu sur le spectacle avec Malajube pour nous donner une bonne visibilité. On risque de jouer devant à peu près 5000 personnes. Alors on s’attend que, sur les 5000, peut-être deux ou trois personnes seraient prêtes à nous donner un petit coup de main pour le groupe", conclut Frédérick.

Le 8 juillet à 20h (en première partie de Malajube)
À la Scène Caisse Desjardins des Trois-Rivières
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