Jean-François Latour : Des chopines de Chopin

Jean-François Latour connaît bien le répertoire de Chopin. Déjà, à l’adolescence, il interprétait des oeuvres du compositeur en récital. Et l’année dernière, le musicien de 30 ans a été engagé par la Compagnie de danse Marie Chouinard, pour un spectacle où il accompagnait les danseurs sur scène en interprétant les 24 préludes de Chopin. Une expérience qui l’a mené jusqu’au Japon et qui l’a visiblement enchanté. "J’ai adoré ça de jumeler la musique à un autre art. C’était un défi et une très belle expérience."

À Orford, avant de reprendre l’intégrale des préludes – "une oeuvre colossale qui demande une très bonne technique et beaucoup de sensibilité" -, il jouera une polonaise, des mazurkas, deux nocturnes et une

fantaisie. C’est d’ailleurs à Orford qu’à l’âge de 14 ans, il a donné son premier grand récital en solo. Ayant passé deux étés là-bas, le pianiste garde de très bons souvenirs de l’endroit, où en plus de perfectionner sa technique, il a découvert le ping-pong! "La majorité des profs sont connus internationalement. On est chanceux, au Québec, d’avoir un festival et une académie d’été comme ça."

Questionné sur le quotidien d’un pianiste, Jean-François Latour répond que pendant l’été, il répète de 10h à 16h, soit environ cinq heures par jour. Durant l’année scolaire, il enseigne à divers endroits, notamment à l’Université de Sherbrooke. "Un des avantages en étant pianiste, c’est les voyages!" lance le musicien qui, depuis un an et demi, a joué à Chicago, à New York, en Chine et au Japon. Et au surlendemain de son concert au Centre d’arts Orford, il est attendu au Vermont.

Jean-François Latour est-il du genre à s’adresser au public entre chaque pièce? "Ce que j’aime, c’est aller parler aux gens après. J’aime le contact avec le public, mais pendant le concert, je privilégie le contact musical." Pour les plus curieux, le concert est précédé d’une conférence de Carol Bergeron à 19h.

Le 28 juillet à 20h
Au Centre d’arts Orford
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