Nuits d’Afrique
Du 21 au 23 juillet, plus de 300 musiciens, chanteurs et danseurs costumés se relaieront sur la scène extérieure du Festival Nuits d’Afrique, place Émilie-Gamelin, le temps d’une grande fête multiculturelle. Pour célébrer cette 20e édition, des musiciens du monde entier se réuniront afin d’évoquer tour à tour les rythmes des Antilles, du Maghreb et d’Afrique. Ne manquez pas les performances des danseurs et percussionnistes de Taafe Fanga – qu’on retrouvera aussi lors du concert de clôture du Festival au Balattou, le 23 juillet au soir -, le concert de la superstar du folk chilien Joe Vasconcellos, les chorégraphies de la troupe martiniquaise Tché Kréyol, le funk des Québécois d’Afrodizz, le spectacle du "prince de la kora" guinéen Prince Diabaté. Pour connaître la programmation détaillée, consultez le site www.festivalnuitsdafrique.com. (M. Singer)
Le Grand Bouillonnement – Soirée 1
Télémaque |
Première soirée du Festival de Musique Effervescente de Montréal (n’importe quoi pour éviter les termes "local", "relève" et "émergent"), le concert réunissant Archigéant, Télémaque, Le Husky et Navet Confit vous donnera un bon aperçu du nouveau courant pop qui balaie la scène alternative montréalaise; celle dont les autres grands médias feront des portraits lorsqu’un de ces groupes obtiendra un succès sur le plan des ventes d’albums. Archigéant peut aussi bien vous servir un tango qu’un brûlot rock. Télémaque a prouvé son efficacité avec l’énergie d’Une frite et Tu n’as pas voulu. Le Husky livrera son troisième spectacle, mais on sent déjà un potentiel rassembleur. Et Navet Confit… Je vous ai déjà parlé de Navet Confit? Le 27 juillet au Lion d’Or. (O. Robillard Laveaux)
Le Grand Bouillonnement – Soirée 2
Avec pas d’casque |
La deuxième soirée du Festival de Musique Effervescente de Montréal joue la carte de la diversité. Nouvelle recrue de l’étiquette Dare to Care (Malajube, La Descente du Coude, Yesterday’s Ring), Avec pas d’casque donne dans un country lo-fi fragile et parfois explosif. Leur reprise francophone de Boy Named Sue de Johnny Cash vaut d’ailleurs le déplacement. Le Nom lançait récemment son premier maxi rock-pop, mais tout de même mordant. Un brin salace, le rock-blues-country des Shirley ne manque en rien de testostérone. Et formé des anciens Trémolo, El Motor (vous pigez l’anagramme?) excelle dans un rock planant et accrocheur. On attend toujours le premier compact de la formation. Le 28 juillet au Lion d’Or. (O. Robillard Laveaux)
Le Saboteur Ball 2
Les Robots de la rime |
À la suite de l’accueil chaleureux réservé à la première édition du Saboteur Ball, l’équipe du convivial label montréalais Saboteur remet ça avec une deuxième soirée qui s’annonce encore plus éclatée. Au menu, cinq prestations. D’abord, celle du duo Luci, composé de David Emmanuel Fafard et Guillaume Coutu Dumont, maîtres d’oeuvre d’une électro minimaliste groovante. Fusionnant les performances de laptop avec un groupe live, le trio Ghetto Pony (nouveau protégé de Saboteur) fera une démonstration de son indie-rock accrocheur. Puis la djette parisienne de 28 ans Denyse Juncutt promet d’allumer la foule avec un dynamique set de D.J. Tout droit venus de la planète Axinite (ou serait-ce Saint-Hyacinthe?), Les Robots de la rime gagneront assurément des adeptes avec leur hip-hop rigolo. Enfin, Tök, reconnu pour ses goûts musicaux éclectiques, se retrouvera derrière les platines pour un set qui promet d’être endiablé. Le 22 juillet à la Sala Rossa. (S. Martel)
Sunset Rubdown
Sunset Rubdown |
Plusieurs auront été déçus par l’annulation, le 20 mai dernier, du spectacle de Sunset Rubdown en compagnie de Frog Eyes. Pour ceux qui n’auraient pu assister à la reprise de l’événement une semaine plus tard dans un Friendship Cove bondé, voici l’occasion de voir Spencer Krug s’exécuter derrière son clavier et son micro. Le pianiste hors pair qu’on connaît bien pour son rôle-clé au sein de Wolf Parade livrera entre autres les titres de son récent album solo (Shut Up I Am Dreaming, paru sous étiquette Absolutely Kosher). Qu’elles soient douces ou plus rock, ses pièces révèlent une intensité "à fleur de peau" et il les incarne sur scène avec sensibilité et abandon. Le jeudi 20 juillet à la Sala Rossa. Avec les groupes Ladyhawk et Miracle. (C. Risler)