Les Charbonniers de l’enfer : Le brasier reprend

Aucune fumée, ou presque, n’est sortie de la cheminée des Charbonniers de l’enfer au cours de la dernière année et demie. Pendant cette période, les chanteurs a capella ont plutôt allumé des feux de joie ailleurs. Certains comme Michel Faubert ont vaqué à leur projet solo, d’autres ont formé de nouvelles unions ou alimenté leur recherche de répertoire de musiques traditionnelles. Loin d’annoncer la mort du groupe, ce temps d’arrêt s’était révélé nécessaire.

"Quand on a fini la période des Charbonniers avec l’album Wô, on s’est positionnés. On s’est posés la question: "Est-ce qu’on refait tout de suite un autre album et qu’on repart pour les deux prochaines années?" On sentait que tout le monde avait envie de prendre une pause. On ne voulait pas essouffler le produit ni s’essouffler à travers tout ça. On voulait garder un petit côté frais et se permettre d’explorer à travers d’autres projets. On voulait autant se laisser patienter que laisser patienter le public", se rappelle Michel Bordeleau.

C’est ce qui est arrivé! Après une dizaine de mois de repos, les Charbonniers n’en pouvait plus d’évoluer en parallèle. "Ça fait qu’on a accepté une couple d’affaires, comme le spectacle qu’on va aller faire au lac Castor. Mais, c’est du cas par cas." Et que prévoit le quintette pour cette représentation en plein air? "C’est sûr qu’on va partir de ce qu’on avait pour le spectacle Wô. On va probablement en profiter, comme c’est un spectacle en dehors des programmations habituelles, pour incorporer du répertoire qu’on est en train de monter. Mais je te dis ça sous toute réserve…" répond le violoneux.

19 août à 20h30 (Avec Steve Normandin en première partie)
Aux berges du lac Castor
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