MEG édition 2006 : Groove grave
Amarré au festival Osheaga, le MEG édition 2006 donne son coup d’envoi. Petit tour de piste d’une programmation pour le moins éclatée.
Pour sa 8è édition, le MEG Montréal fait peau neuve. Cette année, l’événement s’associe au festival Osheaga et présente une série de spectacles sur le site du Parc Jean-Drapeau de l’Île Sainte-Hélène. Toujours aussi singulier et aventurier, le MEG promet de conjuguer nouveaux venus et légendes vivantes. Il poursuit sa mission de faire découvrir des talents locaux et internationaux dans la sphère de l’électro mais aussi dans celles du rock et de la pop. Petit tour de piste d’une programmation pour le moins éclatée.
TO LIVE AND SHAVE IN LA
To Live and Share in LA |
Derrière ce nom intrigant évoquant un obscur film du réalisateur américain William Friedkin se cache un groupe mythique culte. Fondé à Miami Beach en 1991 par Tom Smith (ancien Boat of Athens et Pussy Galore) et Frank "Rat Bastard" Falestra, la formation connaît de nombreux changements de personnel avant de devenir aujourd’hui un octet. To Live And Shave In LA défendra les titres de son nouvel album à venir, Noon And Eternity, enregistré dans le célèbre studio Echo Canyon de Sonic Youth avec l’aide de Thurston Moore. Pas de doute que les amateurs d’avant-garde seront au septième ciel. Le 1er septembre à la Sala Rossa.
ELLEN ALLIEN & APPARAT
Véritable touche-à-tout, Ellen Allien n’a plus besoin de présentation. Patronne de l’étiquette Braincandy, elle fonde quelques années plus tard le label berlinois Bpitch Control et devient une productrice reconnue à l’échelle mondiale. La prolifique dame vient de faire paraître Orchestra of Bubbles (un opus à la croisée de l’IDM et de la techno) en compagnie de Sascha Ring, alias Apparat, avec qui elle partagera la scène le 2 septembre au Métropolis. Un tandem qui devrait produire des étincelles.
JAMES CHANCE & THE CONTORSIONS
James Chance |
Célèbre figure de l’ère no wave, James White, alias James Chance, sévit depuis 1978 alors qu’on le découvre grâce à la fameuse compil No New York de Brian Eno. Après quelques années de galère, loin des projecteurs, l’ancien Teenage Jesus And The Jerks refait surface et remonte sur scène. Il s’entoure une fois de plus de ses légendaires Contorsions pour une nouvelle attaque qu’on qualifie d’ "entre punk séminal et new wave continentale." Ceux pour qui Buy The Contorsions a servi de disque de chevet ne voudront pas rater cette prestation qui promet d’être endiablée. Le 2 septembre sur la scène MEG lors du festival Osheaga.
BELL ORCHESTRE
Membres à part entière d’Arcade Fire, Sarah Neufeld et Richard Reed Parry fondèrent Bell Orchestre, il y a déjà sept ans, pour accompagner un spectacle de marionnettes. Depuis, l’ambitieux duo a gagné de nombreux adeptes aux quatre coins du globe. Spacieux, imagé, expérimental, le post-rock texturé de leur premier compact, Recording a Tape the Colour of the Light conjugue des arrangements sophistiqués et des structures à la fois répétitives et surprenantes. Plus cérébral que les petits cousins d’Arcade Fire, le jeune quintette instrumental prendra d’assaut la scène MEG du festival Osheaga le 3 septembre.
Du 1er au 4 septembre
Au Parc Jean-Drapeau
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