Osheaga – Les perles montréalaises : Les perles montréalaises
Sur la cinquantaine de groupes présents au Osheaga, seulement quatre proviennent de notre scène francophone. Mieux représentée, notre scène anglo compte une douzaine d’ambassadeurs. En voici cinq à découvrir.
THINK ABOUT LIFE
Depuis qu’il a suivi Wolf Parade à travers les États-Unis et qu’il a lancé son premier album sur Alien 8 Recordings (Unicorns, Kiss Me Deadly, Georges Leningrad), Think About Life figure parmi les nouveaux espoirs montréalais exportables partout sur le globe. Marginaux, excentriques et des plus dégourdis, les musiciens du trio abordent la scène avec la même folie qu’une troupe de théâtre expérimental disjonctée. De la pop dansante abrasive. Samedi 2 septembre, 15 h, Scène MEG.
DIRTY TRICKS
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| Dirty Tricks |
Déjà connu des amateurs montréalais de rock garage explosif, Dirty Tricks incarne l’un des groupes les plus énergiques de la Métropole, suivant les traces de Bionic ou du Nombre. Si l’on attend toujours son premier album complet (peut-être d’ici la fin 2006), Dirty Tricks a lancé deux maxis salués par la critique qui l’ont amené à se produire aux États-Unis et à jouer avec The (International) Noise Conspiracy. Le dernier concert du groupe s’est fait interrompre par le Service de police de la Ville de Montréal… Trop de monde, trop fort en décibels. Samedi, 16 h 20, Scène des Arbres.
DUCHESS SAYS
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| Duchess Says |
Considérée en 2005 comme l’une des formations les plus prometteuses de Montréal – certaines rumeurs l’envoyaient même rejoindre les rangs de DFA Records (LCD Soundsystem, The Rapture) -, Duchess Says fait la pluie et le beau temps sur notre scène électro-new-wave-punk. Le quatuor compte d’ailleurs sur la très charismatique chanteuse A-Claude pour soulever les foules. Samedi, 17 h 15, Scène MEG.
PATRICK WATSON
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| Patrick Watson |
Voilà maintenant plus de deux ans que nous inscrivons le nom de Patrick Watson sur nos listes des trésors cachés montréalais. C’est que nous étions tombés amoureux de son premier album, Just Another Ordinary Day (2003), croisement entre les ambiances cinématographiques de Philip Glass et la candeur d’un Jeff Buckley. Inconnu du grand public qui l’a pourtant vu chanter avec Champion et ses G-Strings et en première partie des Dears, Patrick Watson risque enfin de recevoir l’attention qu’il mérite cet automne. Il lancera son deuxième album, Close to Paradise, à paraître sur Secret City, une nouvelle étiquette fondée par l’équipe du label jazz Justin Time. Dimanche 3 septembre, 18 h, Scène des Arbres.
LAND OF TALK
Pour Land of Talk, la participation au Osheaga prend des allures de revanche sur la vie puisque le trio rock devait jouer au Dog Day Afternoon, organisé par Metric, en juillet, mais malheureusement annulé. Cette association avec Metric n’avait rien de bien surprenant. Mené par la chanteuse Elizabeth Powell (musicienne élevée en Ontario et déménagée à Montréal pour étudier à Concordia), Land of Talk partage la même approche rock alterno à la fois mordante, entraînante et parfois sombre. Le groupe se trouve en nomination au prochain Gala Mimi pour le prix Alex Soria, remis à une jeune formation pour la richesse de ses compositions. Dimanche 19 h, Scène des Arbres.