Angela Desveaux : Nouveau visage
Quelle voix que celle de cette jeune artiste née à Montréal, ayant grandi dans une petite ville de la Nouvelle-Écosse et revenue dans la métropole alors qu’elle était jeune adolescente. "Ma famille a déménagé plusieurs fois et, étant une enfant assez timide, ce furent des expériences plutôt difficiles à traverser et la musique représentait mon seul réconfort", nous confie Angela Desveaux. Son enfance fut ainsi marquée par les ardentes passions musicales de ses parents, originaires du Cap-Breton, soit par de vieux classiques country, folk et bluegrass parmi lesquels figuraient les oeuvres de Neil Young, de Lucinda Wiliams et d’Emmylou Harris.
Wandering Eyes, son premier album solo, se voit donc fortement imprégné de ces influences, avec ses arrangements de slide guitar et de guitare acoustique: "Ce que j’aime le plus dans la musique country, c’est son honnêteté. C’est une musique qui traite souvent de chagrin et lorsque j’ai écrit certaines des pièces de l’album, j’avais le coeur brisé. Mais je ne m’en tiens pas qu’à ça, j’écris également sur les questions politiques, sociales et environnementales qui me préoccupent."
Enregistré au studio Hotel2Tango et réalisé par Brian Paulson (Superchunk, Wilco), cette oeuvre mélancolique qui possède aussi un efficace mordant pop-rock paraîtra le 12 septembre sur Thrill Jockey. Desveaux devient ainsi la première Canadienne à joindre les rangs de l’étiquette de Chicago.
À voir sur la scène de la Sala Rossa, le 21 septembre.