Le Festival international de la chanson de Granby : Que le meilleur gagne!
Pour sa 38e édition, le Festival international de la chanson de Granby abolit les catégories, ne choisit ainsi plus qu’un seul gagnant et lui offre tout ce qu’il faut pour démarrer une vraie carrière!
Sous la présidence d’honneur de Pierre Lapointe, lauréat en 2001, la 38e édition du Festival international de la chanson de Granby (FICG) s’ébranle ce week-end au Théâtre Le Palace de Granby, avec la présentation des quatre demi-finales. "Pierre Lapointe est le plus jeune porte-parole que le Festival ait connu. Il est celui qui colle le plus parfaitement à la ligne directrice de notre événement, à savoir la quête d’originalité et l’authenticité. Il possède, de plus, la grande qualité de faire avancer notre chanson", souligne François Tétreault, directeur général de l’événement.
C’est le samedi 16 septembre que sera connu non plus les, mais le seul gagnant du FICG 2006. On ne peut qu’applaudir cette décision prise par les dirigeants du Festival d’abolir les catégories collectif, auteur-compositeur-interprète et interprète. "Premièrement, avec la quantité de concours qu’il y a au Québec, on a compris qu’à trois gagnants, ça faisait trop de monde. On avait aussi des problèmes à la sélection, car plutôt que de prendre les 24 meilleurs dossiers, on prenait les huit meilleurs dans chaque catégorie. Deuxièmement, on s’est rendu compte que plusieurs de nos lauréats ne réussissaient pas à faire une carrière après le Festival, non par manque de talent, mais par manque de ressources", explique François Tétreault.
Ainsi, le lauréat de cette année pourra compter non seulement sur le prestige du plus important concours de chanson francophone au monde, mais aussi sur le soutien de l’organisation du FICG pendant deux ans, en plus de recevoir pour 55 000 $ de prix: 15 000 $ en argent, pour payer les comptes, et près de 40 000 $ en bourses (enregistrement d’un CD, frais d’avocat-conseil et d’attaché de presse, etc.). "Dans les dernières années, le Festival s’est adapté aux goûts du public, qui ne vient plus voir des interprètes ou des groupes, mais bien des artistes, et il s’est adapté aux nouvelles réalités du marché de la chanson. Comme plusieurs compagnies de disques hésitent à prendre le risque (surtout financier) d’engager la relève, on s’est dit qu’avec 40 000 $ en poche, un lauréat a tout ce qu’il faut pour choisir celle qui lui plaît le plus." En effet!
Autre nouveauté cette année (décidément!), le nombre de jurés passe de six à trente! "C’est une idée que j’ai piquée au festival de Montauban, avoue François Tétreault. Avec l’avis de trente professionnels du milieu, qui évalueront tant la qualité des textes, la performance scénique que l’interprétation musicale et vocale, on est assuré de se retrouver au final avec le vrai gagnant."
En préparation du concours en tant que tel, les 24 finalistes ont participé, du 18 au 23 août, à des classes de maître données par des formateurs de l’École nationale de la chanson (Marie-Claire Séguin, Claude Vallières et Robert Léger). Soulignons en terminant que c’est Boucar Diouf qui aura la lourde tâche de succéder à Fred Pellerin comme animateur officiel du FICG. Que le meilleur gagne!
Demi-finales les 7, 8, 9 et 10 septembre
Spectacle de Pierre Lapointe le 15 septembre
Finale le 16 septembre
Théâtre Le Palace de Granby
Info: www.ficg.qc.ca