Bounce le gros: premier anniversaire
Qu’ont en commun DJ Orgasmic, Certified Bananas, Matt Shadetek, DJ Booth et Busdriver? Tous sont des artistes invités à l’un ou l’autre des événements Bounce le gros. Avec l’expérience acquise derrière les platines et une avalanche de gros beats sales, Ghislain Poirier est devenu un maître dans l’art de faire bouger (et suer) une foule. Pour célébrer le premier anniversaire de ses soirées groovantes, il convie les fêtards à la petite piste de danse du Zoobizarre pour une version numéro 11 qui promet bien des surprises. Sachez que l’on remettra une copie de la compilation Bounce le gros à tous ceux qui se présenteront à la pittoresque "caverne moderne" située en plein coeur de la Plaza Saint-Hubert. Avec DJ/Rupture et Pho Real, le samedi 23 septembre, 22 h, au 6388, rue Saint-Hubert. Et que ça bounce! (S. Martel)
Pierre Lapointe
photo: John Londoño |
Qui aurait pu dire, il y a cinq ans, que Pierre Lapointe irait si loin, si vite? Quelle fulgurante et exceptionnelle ascension depuis ses concerts dans les maisons de la culture de Montréal. Son deuxième album, La Forêt des mal-aimés, est un succès monstre. Six mois après sa sortie, malgré les nombreuses écoutes, il émerveille encore. On y découvre de nouvelles richesses subtiles. Sur scène, le théâtre de Pierre Lapointe se déploie avec encore plus de charmes. Le jeune chanteur sait s’amuser avec la foule. Les rires fusent, et une fausse complicité s’établit. Lapointe garde toujours une certaine distance, timide ou arrogante selon l’heure. Pour le soutenir, neuf musiciens seront sur les planches du Théâtre Maisonneuve avec lui pour deux soirées qui s’annoncent grandioses. Les 28 et 29 septembre. (F. Hébert)
Nashville Pussy
Le quatuor d’Atlanta ne s’est jamais pris la tête avec des mélodies complexes et obscures, et c’est plus vrai que jamais sur son quatrième disque paru en 2005, Get Some! Le chanteur-guitariste Blaine Cartwright, son épouse, la guitariste Ruyter Suys, le batteur Jeremy Thompson et la nouvelle bassiste Karen Cuda s’adonnent à un croisement glam-rock-sudiste digne de leur penchant pour le sexe, la bière et le rockabilly. Les textes de Cartwright ne montent jamais plus haut que la ceinture, mais ce n’est pas non plus ce qu’on attend de Nashville Pussy, qui a connu son heure de gloire en 1998 avec la chanson Fried Chicken And Coffee, tirée de Let Them Eat Pussy et mise en nomination aux Grammy Awards. Le 22 septembre à The Saints avec Priestess et Rye Coalition. (C. Fortier)
Miss Kittin
photo: Alexander Gnaediger |
Tout au long de sa carrière, Caroline Hervé, alias Miss Kittin, a catégoriquement refusé le cloisonnement des genres, empruntant allègrement à l’IDM, aux eighties, au hip-hop abstrait et, bien entendu, à la house et à l’euro-disco (qui ne se souvient pas du tube Frank Sinatra?). Grâce à des sets particulièrement ludiques et éclatés, la prolifique reine de l’électro a recruté un fidèle cercle d’admirateurs au cours des dix dernières années. Réputée pour ses déhanchements suggestifs derrière les platines, son accent grenoblois et une divine nonchalance, la Berlinoise d’adoption débarque en ville pour nous livrer un avant-goût de la double compilation mixée A Bugged Out Mix combinant quelques classiques underground à du techno minimal, de l’électro décalée et des élans post-club. De la grande visite à ne pas rater, le jeudi 21 septembre au Parking. (S. Martel)
Red Hot Chili Peppers
photo: Gus Van Sant |
La formation californienne Red Hot Chili Peppers lançait en mai dernier un 9e recueil studio intitulé Stadium Arcadium (Warner), album double regroupant 28 des 38 pièces pondues en six mois dans les collines d’Hollywood et fixées sur ruban analogue par l’éternel Rick Rubin, qui s’était aussi affairé derrière les consoles pour Blood Sugar Sex Magik (1991), One Hot Minute (1995), Californication (1999) et By The Way (2002). Désormais quarantenaires, Anthony Kiedis (voix), John Frusciante (guitare), Flea (basse) et Chad Smith (batterie) proposent un disque éclectique et empreint de maturité, sur lequel résonnent pour une dernière fois les notes du pianiste Billy Preston (oui, l’autre 5e Beatle), décédé le 6 juin 2006. Funk, rock et pop seront donc à l’honneur le jeudi 28 septembre dès 19h30 au Centre Bell, avec en première partie The Mars Volta. (P. Ouellet)