New Cities : Retour au bercail
Les New Cities, après leur prestation en première partie de Simple Plan, s’étaient exilés à Toronto. Les revoilà à Trois-Rivières, avec l’ombre d’un futur contrat avec l’agence de booking S.L. Feldman & Associates (Avril Lavigne, Sum 41).
Remplis d’ambition, les membres des New Cities mettaient le cap sur Toronto au début de l’été. Déjà, après leur électrisante performance du 30 juin, les valises étaient prêtes; ils allaient rejoindre le producteur Greg Nori (Sum 41, No Warning) pour établir les bases d’un prochain album.
Alors qu’on imagine le band cloîtré dans un studio, submergé d’un flot délirant de guitares électriques et de claviers, on reste plutôt surpris d’entendre la voix du claviériste Nicolas Denis se mêler à un maelström de cris d’enfants. Rapidement, il remet les pendules à l’heure. "Je parle dans un téléphone public! À Toronto, on n’a pas de téléphone fixe. Alors on parle soit au cellulaire, soit dans un téléphone public", signale-t-il en éclatant de rire.
Les fans des New Cities peuvent donc être rassurés. La formation n’est pas en train de bosser sur un obscur projet jeunesse, bien au contraire. Intéressée à franchir les frontières du Québec, elle essaye de se positionner du mieux qu’elle peut dans le marché de la capitale ontarienne. "Généralement, une fois qu’on a réussi à avoir le public de Toronto, les portes s’ouvrent à peu près partout. C’est pas mal ici que tout ce passe, je te dirais."
En ce moment, les musiciens de Trois-Rivières passent un temps considérable à enregistrer, mais rien n’est destiné à un disque (même s’ils devraient se retrouver en studio dès cet automne). "On enregistre des trucs pour nous autres. Ce sont plus des démos", admet Nicolas. Est-ce que déjà la signature de Greg Nori a commencé à se faire sentir? "On voit que son influence s’ajoute. Mais, c’est la même idée. Ça reste nous autres. On est capables de voir qu’il y a une job de production différente comparativement à avant. Je pense que c’est pour le mieux. Greg nous ouvre à une sensibilité un peu plus pop, sans aller trop loin dans la pop. On reste nous autres. Il y a un petit côté accrocheur qu’il amène beaucoup. Il est très bon dans tout ce qui est mélodie. Chaque fois qu’on travaille avec lui, on se rend compte que son cerveau fonctionne pas mal (rires)", répond l’artiste de 25 ans.
D’ailleurs, il paraît que le producteur a littéralement craqué pour leur section de claviers, qui rappelle vaguement les années 1980. "C’est ça le but des claviers, ça donne une petite touche électro, une petite touche des années 80. Sauf qu’on ne voulait pas être une copie d’un groupe de cette époque-là. On voulait donner un son plus moderne à ça. C’est donc peut-être plus une influence qu’une liaison directe. Et tout ça, ça reste. Greg aime ça. Il a travaillé avec beaucoup d’artistes, mais pas souvent avec des groupes qui ont des claviers. Je pense qu’il tripe un peu; il essaye plein d’affaires qu’il pourrait faire avec les claviers. C’est bien intéressant."
En attendant que le projet se matérialise, les New Cities donneront un avant-goût de leur nouveau son lors d’un spectacle au Maquisart. Ils joueront alors les pièces de leur album éponyme sorti au printemps, en plus de deux ou trois de leurs plus récentes compositions.
Le 23 septembre à 19h
Au Maquisart (Avec Psychotic 4)
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