Musique

Vulgaires Machins, Brazilian Girls, Sébastien Lacombe, Iron Maiden, Pet Shop Boys : Brèves Musique 2006-10-05

Vulgaires Machins

Outre une courte performance au Osheaga, le dernier gros spectacle donné par Les Vulgaires Machins à Montréal remonte à novembre 2003, alors que la troupe punk montait sur les planches d’un Métropolis plein à craquer. Près de trois ans plus tard, inutile de spécifier que leur prochain concert au Spectrum figure parmi les plus attendus de l’automne. Le nouveau disque des Vulgaires, Compter les corps, demeure d’ailleurs dans le top 15 des ventes d’albums francophones au Québec sept semaines après sa sortie, tandis que l’extrait Puits sans fond était cette semaine la dixième pièce francophone la plus jouée sur la bande FM. Le vendredi 13 octobre au Spectrum avec Le Volume était au maximum. Superstitieux s’abstenir. (O. Robillard Laveaux)

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Brazilian Girls

Avec son métissage musical aux éléments électro, rock, jazz, world et dub, les Brazilian Girls se sont bâti un fidèle noyau de fans depuis la parution de leur festif premier album éponyme en 2004. Ayant signé avec le prestigieux label jazz Verve, les trois gars et la fille savent mettre le feu à une foule et catapultent leurs bombes dansantes, livrées dans pas moins de six langues différentes. Après un passage éclair au festival Osheaga il y a quelques semaines (une brève prestation d’une demi-heure), le quatuor brooklynois refait surface. Armé d’une section rythmique du tonnerre et mené par la fougueuse et expressive Sabina Sciubba, le combo cosmopolite défendra les titres de Talk To La Bomb, leur nouvel opus coréalisé par Ric Ocasek (ex-Cars). On convie les fêtards à une soirée groovante le 12 octobre au La Tulipe. (S. Martel)

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Sébastien Lacombe

Vous avez peut-être découvert le sympathique Sébastien Lacombe sur la compil hommage à Joe Dassin. Il y chantait Le Petit Pain au chocolat. Sinon, Lacombe a publié en 2005 un fort prometteur premier album, Comme au cinéma, recueil de chansons pop-rock qui sentaient bon leur américanité. On sent le jeune chanteur accro à son Amérique, celle que l’on parcourt sur le pouce ou dans une vieille voiture d’occasion. Pour l’instant, c’est à Montréal qu’il traîne ses souliers pour un spectacle gratuit dans le cadre du Sacré Talent! 2006 d’Espace musique, un événement radio et télé qui met également en vedette Philippe B, Thomas Hellman et on en passe (au Spectrum, le 4 octobre, laissez-passer obligatoires). Lacombe donne aussi un spectacle seul avec ses musiciens le 10 octobre au Cabaret du Musée Juste pour rire. (F. Hébert)

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Iron Maiden

Trente ans après sa formation, le sextuor britannique peut se vanter de faire encore courir les foules. Depuis sa parution, le 5 septembre dernier, le 14e album studio d’Iron Maiden s’est taillé une belle place sur les palmarès du monde entier, atteignant la 1re position dans une dizaine de pays, la 2e position au Canada et la 9e place aux États-Unis. Au cours des onze prochaines semaines, le groupe heavy métal donnera 44 concerts devant une moyenne de 500 000 personnes. Deux des trois spectacles canadiens se dérouleront à Québec et à Montréal, prouvant l’amour inconditionnel des Québécois pour la Vierge de fer et sa valeureuse mascotte Eddie. Si le groupe prend autant de plaisir sur scène que lors de la préparation d’A Matter of Life and Death avec le réalisateur Kevin Shirley, comme l’affirmait récemment en entrevue le bassiste Steve Harris, ça promet. Le 10 octobre au Centre Bell avec Bullet For My Valentine. (C. Fortier)

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Pet Shop Boys

Bien qu’ils ne caracolent plus au sommet des palmarès depuis Home and Dry et aient avec le temps perdu une partie de leur superbe, les Pet Shop Boys continuent de faire de fort bons disques qui contiennent des perles cachées. C’est le cas de Fundamental, album mélancolique paru en mai dernier qui, outre une charge contre Bush et Blair (I’m So Stupid), contient plus que sa dose de ballades où glisse, plus fluide que jamais, l’extraordinaire voix de Neil Tennant. Après avoir passé l’été à parcourir l’Europe, le duo débarque en Amérique dans quelques jours pour défendre ce neuvième disque en 22 ans et, évidemment, reprendre quelques-uns des hymnes de sa génération, tandis que paraît au même moment Pet Shop Boys Catalogue, un splendide bouquin illustrant abondamment la rigueur implacable et les inspirations étonnamment intellectuelles de leur précieux parcours d’esthètes. Le 10 octobre à la Salle Wilfrid-Pelletier (F. Desmeules)