Dany Laliberté : Un chanteur à son affaire
Dany Laliberté, après avoir participé à plusieurs comédies musicales, sort un premier album solo: le bien nommé Aller plus haut.
Le lancement de la semaine dernière au Centre culturel était flamboyant. L’équipe de Project’Art avait mis le paquet pour souligner la sortie du premier album de Dany Laliberté. "C’est pas parce qu’on est à Sherbrooke qu’on va faire un p’tit lancement", s’est dit l’associé du chanteur et directeur des Disques Project’Art, Christian Morissette.
Cet album, Dany Laliberté y songeait depuis longtemps. Mais à l’écoute des signes de la vie, son associé considérait que le temps n’était pas encore venu. Quand ils ont été approchés par le Centre culturel de l’Université de Sherbrooke pour faire partie de l’offre d’abonnement en chanson, c’était un signe pour sortir l’album, dont le lancement ne se fera qu’en février à Montréal.
Comme Garou avant lui, Dany Laliberté n’a pas voulu décevoir son public conquis par sa présence dans Don Juan, Québec Issime et Juliette à Don Juan. Avec sa voix juste et puissante, il chante les mots de plusieurs auteurs-compositeurs (Dominic Morin, Danny Boudreau, Patrick Fiori, Jonathan Guilbault, Danny Ranallo) en plus de reprendre des succès de Johnny Halliday (Vivre pour le meilleur), Jacques Brel (Quand on n’a que l’amour) et Céline Dion (L’Amour existe encore de Luc Plamondon et Richard Cocciante).
Le chanteur avoue que le choix des chansons a été long et périlleux. Il a dû faire le tri parmi 300 pièces de tous les horizons, qu’il a testées en formule piano-voix ou guitare-voix. "Je n’aime pas conter ma vie. Je raconte des histoires aux gens pour leur enlever leur stress quotidien, pour les divertir. C’est vraiment un album comme ça, qui est fait pour se changer les idées", considère le jeune homme de 27 ans.
Après avoir entendu un démo anglophone, un producteur américain s’est montré intéressé à assister à son spectacle, le 17 novembre à la salle Maurice-O’Bready. Les espoirs d’une carrière aux États-Unis semblent donc permis, et en écoutant Side by Side, la seule pièce anglophone de l’album, on se dit que le potentiel est là.
Sinon, Dany Laliberté pourra toujours continuer à travailler aux commandes de Project’Art, lui qui semble autant se plaire derrière un bureau qu’un micro. Christian Morissette s’est fait tirer la manche un an avant d’accepter de s’associer avec ce jeune chanteur, qui souhaitait connaître les deux côtés de la médaille de l’industrie du spectacle. "Une carrière, ça peut être en dents de scie. Si jamais je suis sur une pente descendante, je peux travailler dans le domaine et y trouver ma passion quand même."
Dany Laliberté
Aller plus haut
Project’Art/Distribution Sélect
Le 17 novembre à 20h
À la salle Maurice-O’Bready