Jean-Michel Renaud : Bulle de lumière
Musique

Jean-Michel Renaud : Bulle de lumière

Jean-Michel Renaud, de retour en région après un long voyage en Inde, redécouvre la beauté des grands espaces et des rythmes nordiques.

Les yeux de Jean-Michel Renaud miroitent encore les sommets enneigés de l’Himalaya et ses mains dessinent le mouvement joyeux des enfants qui courent dans les rues de Bombay. Si le jeune musicien de Shawinigan est rentré au pays en juillet dernier, son coeur semble toujours flotter quelque part sur les routes de l’Inde. Il fait la transition entre les deux mondes lors de son spectacle Les Grands Espaces, inspiré de l’album impressionniste qu’il a enregistré tout juste avant son départ en 2005.

Les Grands Espaces ont peut-être précédé son voyage en Orient, mais Jean-Michel Renaud avoue avoir toujours des affinités avec les musiques qu’il contient. Pour le spectacle, il ne retient cependant que les pièces acoustiques, où planent parfois les fantômes de Nick Drake et de Sigur Rós. "Je suis encore dans les mêmes grands espaces. Mais ça a changé un peu. Sur l’album, il y a quand même des pièces électroniques, mais je propose un spectacle acoustique avec une guitare, une contrebasse et un piano à queue. Ça va être planant, tranquille…" dit-il doucement. Son séjour à l’étranger l’a donc transformé? "Je pense que la musique a une signification plus importante. C’est beaucoup plus précieux qu’avant. Je crois que c’est à travers la musique qu’on peut donner de l’espoir aux gens, qu’on peut véhiculer plein de belles émotions de lumière et de clarté. Voyager à travers l’Inde m’a fait prendre conscience que j’avais comme un don et que je devais le partager avec les gens", explique-t-il avec simplicité.

Aux pièces de l’album s’ajoutent aussi de nouvelles compositions, de petites leçons de sagesse, des bulles de bonheur. Sa chanson Perds pas la balance est une de celles-là. "C’est une pièce qui parle justement de ne pas perdre la balance entre son coeur et sa tête. Il y a tellement de choses que je devrais faire pour demain, tellement de choses que j’ai à faire… Et en même temps, si j’écoute mon coeur, j’aurais juste le goût de m’étendre dans la nature. Chaque fois que je joue ça, je suis content", conclut celui qui sera accompagné à la salle Philippe-Filion de son fidèle comparse, le contrebassiste Fred Lavergne.

Le 8 novembre à 20h
À la salle Philippe-Filion
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