Le Nombre : Multiplier les décibels
Musique

Le Nombre : Multiplier les décibels

Le Nombre clôture à L’Enclume sa tournée québécoise de Scénario catastrophe, second album lancé en 2004. Ensuite s’entremêlent les possibilités d’un nouveau disque et d’une série de spectacles en Europe.

Au printemps, Le Nombre transportait son rock abrasif du côté de l’Hexagone, où il lançait Scénario catastrophe. À ce bonheur se mêlait un peu de tristesse; le band venait d’essuyer la perte de deux de ses membres originaux, le guitariste Nicotine et le batteur Jean Danger, respectivement remplacés par Jean Bélanger et par Pat Sayers. Quelques mois plus tard, le quintet se révèle toujours une explosion de décibels et continue de nourrir différents projets.

"En janvier, on partirait peut-être vers la France. Du coup, on aurait déjà des dates en Belgique, en Suisse. On ferait un marathon de, quoi, deux semaines de spectacles là-bas. En Suisse, on y avait déjà joué au printemps. En 2006, on aura joué plus souvent en Europe qu’au Canada. Semble-t-il que 2007 va commencer sur le même ton!" signale Ludwig Wax en riant. Mais avant de s’envoler vers l’est, les membres du Nombre, bien que fort occupés, aimeraient trouver un peu de temps pour amorcer la composition d’une nouvelle galette. "Le deuxième album, on l’a bien tourné. On l’a bien ressassé de tous les côtés. Là, on devrait s’attaquer à la composition d’un troisième album. C’est pas mal là qu’on est rendus. Disons qu’on profiterait peut-être des mois froids et noirs de novembre et de décembre. Et en janvier, si on a déjà des chansons de composées, on pourrait peut-être les essayer sur scène." Cela est toutefois conditionnel à l’obtention d’une subvention, autrement le moment de création risque d’être repoussé un peu. Ludwig Wax ajoute: "C’est quand même assez rare, des pays où tu peux demander des sous au gouvernement pour faire de la création musicale. Au Québec, on aura beau dire ce que l’on veut, mais il y a une grosse partie de la production faite ici qui est soutenue par le gouvernement. Qu’on les aime ou qu’on ne les aime pas, il y a quand même des gens qui se sont battus pour que le ministère de la Culture investisse autant, que ce soit en cinéma ou en musique."

Déjà Le Nombre a reçu des propositions pour enregistrer en France. "Encore faut-il traverser l’océan Atlantique… Ça fait un coût d’enregistrement qui est un peu dur à éponger si tu mets 5000 $ en partant pour des billets d’avion et que tu n’as rien enregistré encore (rires). Il faut peut-être que quelqu’un mette beaucoup d’argent sur la table pour que ça soit autre chose que de l’exotisme et que ça vaille vraiment la peine… Il faut voir, ici aussi, il y a quand même des bons studios", conclut le chanteur.

Le 10 novembre
À L’Enclume
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