Galaxie 500 : Sous les étoiles
Galaxie 500 continue sa tournée du Temps au point mort. Entretien avec Olivier Langevin, leader du band.
C’est littéralement brûlé qu’Olivier Langevin avait plongé dans la composition du dernier Galaxie 500, Le Temps au point mort, lancé au printemps. Le guitariste venait alors de terminer une série de spectacles avec Mara Tremblay et Fred Fortin, spectacles qui avaient été précédés de l’enregistrement de leur album respectif, Les Nouvelles Lunes et Planter le décor. À la veille d’enclencher la seconde moitié de sa tournée avec Galaxie, le musicien se trouvait dans un tout autre état d’esprit.
"Là, comment je me sens? Je manque de projets ces temps-ci. J’ai déjà pas mal d’affaires commencées pour le prochain disque, mais je ne sais pas ce qui s’en vient. Je sais que Mara veut enregistrer l’année prochaine et que probablement Fred aussi. Et encore une fois, tout va arriver en même temps. C’est un classique dans le domaine, clame-t-il. Je vais encore devenir fou pendant quelques mois!" La tête dans ses souvenirs des deux dernières années, pendant lesquelles il a trimé dur, il enchaîne: "Ce n’est pas fatigant physiquement ni mentalement. C’est juste que la batterie d’inspiration se vide un moment donné. Tu ne peux pas avoir des idées tout le temps."
Sur Le Temps au point mort, les guitares corrosives se mélangent à des élans plus mélodiques. Seules les musiques de party ont cependant été retenues pour la tournée. Autrement, un grain de sable aurait été placé dans l’engrenage. Les fans se grisent du rock un peu plus brut de Galaxie, et les pièces plus planantes ralentissent la cadence. "Je ne suis pas vraiment amer. Je pense que je vais faire un autre projet si je veux faire des affaires plus relaxes. Cet album-là, j’avais justement dans la tête de le faire en double. Je voulais faire une séparation, mais finalement j’ai continué à mélanger les choses un petit peu. Si j’ai le goût de faire quelque chose de plus ambiant, je vais faire un album comme ça, c’est tout. Si je n’avais pas voulu ça, je n’aurais pas fait encore des chansons rock. En show, j’aime bien ça, cette énergie rock. C’est le fun à transporter. Je l’ai encore en dedans de moi. Donc, je vais en faire encore un petit bout", pense Langevin.
C’est en compagnie d’une formation en constante mutation qu’il porte cette énergie partout dans la province. "Pour cette tournée-là, je suis obligé de faire des casse-tête. J’ai un peu un all star band, rit-il. Ce sont tous des musiciens bien occupés!" Les membres originaux de Galaxie 500 sont Vincent Peak (basse), l’incomparable Fred Fortin (batterie), Frank Lafontaine de Karkwa (claviers) et Pierre Girard (guitare).
Band longtemps connu par une poignée d’initiés, Galaxie 500 sort peu à peu de l’ombre. D’abord, le succès inattendu de son clip La Fièvre, tourné dans les rues de Prague. "Dans notre gang, Fred et moi, nos clips tournent pas pantoute. On n’a jamais fait de clip qui marche. Puis, là, tout d’un coup, ça joue à MusiquePlus. Je trouve ça drôle. Si ça peut faire vendre plus de disques et me faire travailler plus, je suis bien content de ça", avoue Langevin. Aussi, des portes pourraient s’ouvrir du côté européen. Langevin reste cependant avare de commentaires à ce sujet, comme rien n’est encore signé.
Le 17 novembre
Au Café du Clocher
Le 2 décembre
À la Voie Maltée
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