Gaïa
Décidément, la formation montréalaise aux sonorités brésiliennes Gaïa vient de passer une année de rêve. Non seulement le groupe revient tout juste d’une tournée d’un an avec le spectacle Delirium du Cirque du Soleil, mais il a vu son premier album éponyme, réalisé par Ramachandra Borcar, obtenir une nomination aux Junos dans la catégorie Musique du Monde. Pour couronner le tout, l’émission de télévision américaine So You Think You Can Dance, reprenait récemment leur pièce India, sélectionnée par le chorégraphe Mia Michaels. Afin de célébrer ses dix ans de carrière, le quatuor se produira le jeudi 7 décembre au National à 20h. Marquant un partenariat avec La Grande Guignolée des médias, Gaïa vous invite d’ailleurs à apporter des denrées non périssables le soir du spectacle. (O. Robillard Laveaux)
In Flames
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| photo: S. Harrison |
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la parution de Jester Race en 1995 et la première visite du quintette suédois à Montréal, en novembre 1999. Le groupe qui a contribué à la création du "Gothenburg sound" – un mélange de death métal et de mélodies thrash accrocheuses – ne cesse de défoncer des barrières. Ses derniers albums, Soundtrack To Your Escape et Come Clarity, ont fait leur entrée aux positions 145 et 58 du Top 200 de Billboard. Pas mal pour un groupe non commercial! Puis, en février 2006, In Flames a remporté le prix Swedish Music Export dans son pays natal. À noter que pour cette tournée nord-américaine, le fondateur du groupe Jesper Strömblad est remplacé par le guitariste Niklas Engelin. Le 11 décembre au Métropolis avec Lacuna Coil, Soil, Seemless et The Sword. (C. Fortier)
Rancid
31 août 2006, Spectrum: l’ambiance était parfaite pour un bon vieux show de Rancid! Tim Armstrong se démenait comme un diable dans l’eau bénite pendant que des effluves de substances illicites chatouillaient le nez des spectateurs. Parfait… jusqu’à ce que le guitariste Lars Frederiksen s’effondre sur scène, victime d’une combinaison diabolique d’antibiotique et de fatigue. L’annulation du spectacle a alerté une vingtaine de policiers mais, contrairement à l’émeute démentielle qui avait suivi l’annulation du show de The Exploited en 2003, les spectateurs sont restés calmes comme des moines tibétains. Rancid se reprend le 9 décembre au Métropolis avec son nouveau batteur Brandon Steineckert (The Used), en remplacement de Brett Reed qui a quitté en novembre dernier après 15 ans au sein du groupe. (P. Meilleur)
Rose, Walker, Newman
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| Harris Newman photo: Eva Vermandel |
Étonnante réunion en perspective: Jack Rose, Peter Walker et Harris Newman. Le premier vient d’une scène punk (Pelt) nourrie au minimalisme américain de La Monte Young; il est passée de l’électrique à l’acoustique et a troqué ses racines américaines pour un Moyen-Orient imaginaire. Walker est plus près du chansonnier pop-rock alternatif et n’a pas complètement abandonné la guitare électrique. Quant au troisième guitariste, Harris Newman (Triple Burner), c’est le maître d’oeuvre du désormais célèbre Hotel 2 Tango, studio de prédilection de l’alternative montréalaise tendance Mile End (Arcade Fire, Fly Pan Am ou, bien sûr, Godspeed You! Black Emperor). Walker semble plus ou moins à sa place aux côtés des deux autres, mais c’est justement ce qui pourrait provoquer des surprises. La Sala Rossa – 8 décembre, 21h. (R. Beaucage)
La Volée d’Castors
Outre les populaires Bottines Souriantes et Charbonniers de l’Enfer, les formations de musique traditionnelle d’ici restent souvent méconnues du grand public québécois. Avec Le Vent du Nord, La Volée d’Castors est encore considéré comme un groupe de la relève, bien qu’il cumule 13 ans d’existence. D’ailleurs, c’est en s’exportant hors de nos frontières que la Volée survit lors des longs mois séparant nos périodes des fêtes. En septembre et octobre dernier, la formation se trouvait en Espagne et aux États-Unis, deux pays s’ajoutant au 13 autres visités par le groupe depuis sa naissance. Au Québec, La Volée d’Castors vient tout juste de lancer L’Album du temps des fêtes et se produira gratuitement le 13 décembre au La Tulipe. (O. Robillard Laveaux)