La rentrée classique : Québec, la maison de la musique
. La rentrée classique se fait sous le signe de l’audace en cette année 2007: un répertoire diversifié conjugué aux visites d’interprètes renommés, sans compter l’ouverture d’une nouvelle salle de concert. En avant la musique.
JANVIER
17 et 18: L’OSQ sous la direction de Yoav Talmi, Symphonie n° 9 de Mahler.
23: Garrick Ohlsson, piano, le Club musical au Grand Théâtre de Québec, 20h.
FÉVRIER
21: Emmanuelle Bertrand, violoncelle, et l’OSQ sous la direction de Gabor Hollerung, Concerto pour violoncelle de Schumann.
23: Isabelle Moretti, harpe, et les Violons du Roy sous la direction de Jean-Marie Zeitouni, La Nuit transfigurée de Schoenberg, à l’église Saint-Dominique, 20h.
24 et 25: L’Ensemble vent et percussion de Québec sous la direction de René Joly, Souvenirs de France, à la salle Henri-Gagnon, 20h.
MARS
12: Tim Brady, guitare, et l’ensemble ERREUR de type 27, à la salle Henri-Gagnon, 20h.
24: Les Violons du Roy et Bernard Labadie, Israël en Égypte de Haendel, au Palais Montcalm, 20h.
28: James Ehnes, violon, et l’OSQ sous la direction de Yoav Talmi.
AVRIL
4 et 5: Louis Lortie, piano, et l’OSQ sous la direction de Yoav Talmi, Concerto pathétique de Franz Liszt.
6: Karita Mattila, soprano, et Martin Katz, piano, le Club musical au Grand Théâtre de Québec, 20h.
7: Marie-Nicole Lemieux, contre-alto, et Karina Gauvin, soprano, avec Les Violons du Roy sous la direction de Bernard Labadie, Pergolesi et Vivaldi, au Palais Montcalm, 20h.
17: L’Orchestre symphonique de Toronto sous la direction de Peter Oundjian, Symphonie n° 2 de Sibelius, au Grand Théâtre, 20h.
MAI
5, 8, 10 et 12: Opéra de Québec, Roméo et Juliette de Gounod, Jean-Marie Zeitouni à la direction.
23 et 24: Nathalie Paulin, soprano, et l’OSQ sous la direction de Yoav Talmi, Grieg: Chantre nordique.
26: Matt Herskowitz, piano, Gershwin, Bach et plus…, à l’Anglicane, 20h.
Tous les concerts de l’OSQ ont lieu au Grand Théâtre de Québec à 20h.
À SURVEILLER
KENT NAGANO ET L’OSM
Après une entrée en fonction remarquée, le chef d’orchestre Kent Nagano a mis fin à la saga Dutoit et a su imposer une dynamique aventureuse, ouverte au répertoire contemporain. La personnalité charismatique du chef d’orchestre natif de Los Angeles fait l’unanimité en terre montréalaise et contribuera sans doute à faire passer la pilule du modernisme à un auditoire parfois réfractaire à la découverte. Avec la Symphonie n° 7 de Beethoven et une création composée par Ana Sokolovic, Kent Nagano nous propose un programme de contrastes, qui débutera avec l’ouverture de l’opéra Fidelio. Parfois enclin à une vision analytique et trop cérébrale, Nagano n’en demeure pas moins un grand architecte du son. Au Grand Théâtre de Québec le 25 avril.