Ripplegroove : Jazz libre
Musique

Ripplegroove : Jazz libre

La musique du groupe Ripplegroove offre une fusion de jazz-rock, de funk, de hip-hop et d’électronique avec certains accents de rock progressif. Entretien avec le claviériste Joe Hanley.

Les membres du trio Ripplegroove, Tom Burda (guitares), Jed Devine (batterie) et Joe Hanley (claviers et synthétiseur), se sont rencontrés au Berklee College of Music de Boston et ont donné forme à leur musique dans la région de San Diego. Les trios orgue-guitare-batterie ont toujours constitué une formation originale: Brian Auger and Trinity, The Tony Williams Lifetime. Plus près de nous, le groupe Martin, Medesky and Wood a donné de nouvelles directions au jazz fusion et proposé une musique très intense: "Dans les années 70, le jazz-rock était dans un état de recherche, d’expérimentation. Les jeunes musiciens d’aujourd’hui ont grandi avec cette musique. C’est quelque chose de naturel, et de plus ouvert que jamais."

La musique de Ripplegroove présente le côté expérimental du jazz avec toute la force explosive du rock, heureuse rencontre entre l’écriture et le groove. Le groupe essaie de ne pas se perdre dans des trucs trop esthétiques, hermétiques, ou dans le feu d’artifice de la technique. Les trois musiciens recherchent un équilibre entre la mélodie et l’improvisation: "Nous apprécions toujours le mélange entre structure et improvisation, mais sans atténuer le plaisir. Il faut que la musique soit agréable à entendre."

En 2006, le groupe réalisait un premier album, Under the Microscope, avec des pièces qui illustrent de la diversité tant dans l’inspiration que dans l’exécution: l’énergie de Jessie’s Bullet et de Jack the Rypler, l’atmosphère bluegrass de Squirrel Huntin‘: "L’origine de certaines pièces remonte à la fin de nos études. Le son du band est le résultat naturel de nos trois personnalités musicales, le fruit de bien des performances en concert. Tom a beaucoup été stimulé par le jeu de Reuben Ford et de Greg Koch. Le côté hip-hop vient beaucoup de Jed. L’électronique et le hip-hop prennent plus de place dans les dernières pièces que nous avons écrites."

Le trois musiciens viennent de s’installer à New York et sont excités par l’univers musical qui y règne: "À New York, nous sentons plus d’ouverture à l’expérimentation, beaucoup d’intensité." Ceux d’entre vous qui aimez le disque réalisé par Larry Goldings, John Scofield et Jack DeJohnette ou encore les disques de Martin, Medeski and Wood aimerez à coup sûr ce concert. C’est une présentation des Productions Nu-Jazz (QNJ).

En première partie, le groupe de Québec Totem Bonhomme.

26 janvier à 23h
À la galerie Rouje
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