STEPHAN MCNICOLL AU VIEUX CLOCHER : Notes musique
Stephan McNicoll est persuadé que les gens qui se déplaceront pour son show du 2 février au Vieux Clocher de Sherbrooke ne repartiront pas déçus. Après avoir lancé il y a six ans un album en français, le chanteur originaire d’Ottawa proposait l’été dernier l’album Contradictions of Life, constitué de chansons rock aussi puissantes qu’accrocheuses. "J’ai beaucoup plus d’affinités pour le chant en anglais", lance celui qui a appris à l’école des bars, où il chante depuis une quinzaine d’années. Ouvertement influencé par CCR, Led Zeppelin et Supertramp, McNicoll hésite à dire qu’il fait du classic rock, terme pour lequel les radios se font un brin frileuses. "Il faut que tu dises que tu fais du rock", observe-t-il. Déçu que les radios n’aient pas encore embarqué dans l’aventure McNicoll? "Je m’attends encore à ce que ça pogne à la radio. Les mélodies sont accrocheuses, les chansons, rythmées. Tout est là pour que ça réussisse."
Stephan et ses musiciens sont même appuyés par Pierre Marchand, le grand manitou de MusiquePlus, qui a vite succombé à l’énergie du blond rockeur après l’avoir vu performer dans un petit bar à Saint-Sauveur. Depuis, il le conseille dans les étapes à suivre pour mener à bien sa carrière. "Le plus dur, c’est de percer au Québec avec un album en anglais. Y’a Jonas qui a réussi, mais à part ça… Je me bats contre les plus gros au monde!"
Convaincu de la qualité de son spectacle, Stephan McNicoll compte donc sur la magie du bouche à oreille pour se tailler une place de choix dans le monde du showbizz. Les sujets touchants de ses pièces, où il ose aborder des thématiques telles que la dépendance et la foi, pourraient parler à plus d’un.