Cham
Dernièrement, Portia Simpson-Miller, premier ministre de la Jamaïque, a repris le refrain de Ghetto Story en public: "We got the t’ing deh / Dem outta luck now…" C’est vous dire combien cette chanson autobiographique a marqué l’imaginaire du pays en 2006. Avec la parution de son album du même nom, Dameon "Baby Cham" Beckett se retrouve propulsé sur le devant de la scène dancehall internationale, dans le sillon tracé par Sean Paul. Dave "MadHouse" Kelly, le réalisateur le plus créatif de sa génération, a pris bien soin de lui faire signer un contrat exclusif au tout début de sa carrière, il y a une douzaine d’années, et de le préparer à ce succès planétaire. L’ancien protégé de Bounty Killer a réussi là où son ancien mentor avait échoué; à son tour de sabler le "Cham-pagne"! En spectacle au EB resto-bar le samedi 3 février. 5345, boulevard De Maisonneuve Ouest. (R. Lafrance)
Brett Dennen
Si vous aimez le folk ensoleillé dans la lignée des Dave Matthews, Jack Johnson et même Tracy Chapman, tendez l’oreille à la musique de l’auteur-compositeur Brett Dennen. So Much More, son deuxième album, est paru à l’automne et c’est ce qui l’amène par chez nous, pour une toute première fois. Son nom est relativement peu connu ici, mais chez nos voisins du dessous, le jeune chanteur a réchauffé les salles pour le Dave Matthews Band et Sheryl Crow, notamment. Et pour donner vie à ces airs chaleureux, à la fois nouveaux et déjà familiers, Brett Dennen a démontré qu’il savait s’entourer: des musiciens d’expérience, déjà aperçus aux côtés d’Iggy Pop, d’Arturo Sandoval, des Wallflowers et de Tom Petty, sont venus l’épauler sur l’album. Découverte en vue le 4 février au Green Room. (M.H. Poitras)
Grizzly Bear
Après deux passages l’an dernier, un premier aux côtés de Final Fantasy et l’autre en première partie de TV on the Radio, le quartette de Brooklyn est de retour en ville. Que les amateurs d’Animal Collective, de Devendra Banhart ou de Jim O’Rourke qui ne l’auraient pas encore découvert soient à l’affût! Tantôt déconstruit, tantôt mélodique, ce folk-rock psychédélique mêlant acoustique (guitare, banjo, marimba), ambiances électroniques et harmonies vocales fébriles risque de vous plaire. Après avoir été remarqué avec un premier album, le très lo-fi Horn of Plenty (2004), le groupe mené par Edward Droste livrait il y a quelques mois Yellow House sous étiquette Warp. Le dimanche 4 février au Main Hall. Avec The Dirty Projectors (rock tout aussi éclaté). (C. Risler)
Ian Kelly et Baptiste
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| Ian Kelly |
À la suite du succès de leur spectacle au Corona en novembre dernier, Ian Kelly et Baptiste remettent ça cette semaine avec un deuxième concert dans l’enceinte de Saint-Henri. Arrivé bon premier, devant Corneille, au concours Ma première Place des Arts en 2002, Baptiste lançait l’an dernier un maxi folk-rock anglophone auquel ont participé quelques membres de Karkwa. OEuvrant dans un registre semblable, Ian Kelly s’est fait découvrir en 2006 avec son premier album, Insecurity, compact qui l’amène à se produire un peu partout au Canada ainsi qu’en Angleterre, où il donna quatre concerts-vitrines à Londres en juin dernier. Notez que les spectateurs qui assisteront au concert recevront une consommation gratuite, sur présentation de leur talon de billet, lors de la soirée Super Bowl, au Corona, dimanche. Concert le vendredi 2 février. (O. Robillard Laveaux)