Musique

Kiss Me Deadly, Moka Only, Papa Roach, Picardie-Mouv, Barenaked Ladies : Brèves Musique 2007-02-15

Kiss Me Deadly

En 2005, la formation montréalaise Kiss Me Deadly lançait Misty Medley, un second opus très convaincant annonçant une nouvelle direction plus dansante pour le groupe indie qui s’était d’abord fait connaître avec les morceaux planants et cérébraux de Travel Lights. Une rumeur bourdonne autour du groupe: séparation, changement de membres et même de nom? Le point avec Mathieu Dumontier (basse et voix): "Ça fait six ans qu’on existe et c’est un peu comme la sixième année d’un couple. Au retour de notre tournée aux États-Unis, on a pris un break. Puis c’est devenu plus difficile de se donner rendez-vous pour pratiquer en raison de nos jobs. Faut dire que le fait que deux des membres habitent au Vermont n’aide pas, ajoute celui qu’on a pu voir jouer avec Le Husky dernièrement. Emily Elizabeth et Adam Poulin se sont mis à écrire de nouvelles chansons (ndlr: dont vous avez un aperçu sur myspace) et ils feront le show à deux avec un beat box. Mais malgré les apparences, aucune séparation en vue." Ouf! Le 18 février à la Sala Rossa. Avec Crystal Clyffs et Tusks. (M.H. Poitras)

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Moka Only

photo: Barry Gnyp

Après avoir fait paraître plus d’une douzaine de cassettes autoproduites, Daniel Denton, alias Moka Only, s’est démarqué derrière le micro au sein des Swollen Members. Faisant maintenant cavalier seul, le prolifique M.C. et producteur aux multiples pseudos profite de son passage en ville pour participer au lancement du site Web L’Apathie, c’est plate (www.apathyisboring.com), un projet montréalais à but non lucratif visant à impliquer davantage les jeunes dans l’univers politique canadien. Récemment recruté par l’étiquette Camo Bear, le géant de cinq pieds, cinq pouces défendra les titres qui composent The Station Agent et Vermilion. On se rappelle que lors de sa dernière escale, en août 2005, Moka avait viré le Main Hall à l’envers. Fera-t-il preuve d’une fougue aussi dévastatrice? C’est à voir. Avec Zaki Ibrahim, Fierce Helder (Fritz Helder & The Phantoms) et plusieurs invités spéciaux. Le 17 février au Club Soda. (S. Martel)

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Papa Roach

Papa Roach s’est éloigné du rap-rock pour ne pas mourir avec le style musical, de moins en moins populaire. Puis – surprise! -, en renouant avec ses racines rock, il a gagné une seconde chance de succès. "Notre rôle est de faire vivre à nos fans un voyage musical, explique le chanteur Jacoby Shaddix. Papa Roach n’est pas comme un Big Mac. On ne refait pas toujours le même album. Je réalise néanmoins qu’on n’avait jamais autant évolué que sur The Paramour Sessions, mais c’était nécessaire. On avait le choix entre changer ou mourir avec le rap-rock. Grâce à The Paramour Sessions, on a trouvé notre voie. On ne dépend plus de la popularité d’un genre en particulier." Lire l’entrevue complète sur www.voir.ca. En concert le jeudi 22 février au Métropolis. (C. Fortier)

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Picardie-Mouv

Philippe B.

Curieux, curieuses, amateurs de découvertes et mélomanes aux oreilles grandes ouvertes, le Festival International Picardie-Mouv présente sa première soirée chanson française à Montréal. Favorisant les échanges entre artistes internationaux et ceux de la région picarde en France, le rassemblement se veut éclectique et ouvert; les Katerine, ESG, Alpha Blondy et Ghislain Poirier sont passés par là. Cette fois, on a réuni deux Québécois (Philippe B et Émilie Proulx, qui vient de lancer Dans une ville endormie, un mini-album de folk planant, sous étiquette La Confiserie) et deux artistes picards: Zelko, dont on vante la plume autodérisoire et bien aiguisée, et Mademoiselle Olivier, duo nageant entre l’électro-pop et le rock bonifié d’une touche noisy et expérimentale. De belles découvertes en vue, ce 22 février au Divan Orange. (M.H. Poitras)

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Barenaked Ladies

photo: Chris Woods

Les gars des Barenaked Ladies en ont parcouru du chemin depuis que la pièce If I Had a $1 000 000 a fait d’eux de véritables vedettes pop canadiennes en 1992. 15 ans plus tard, Ed Robertson, Steven Page, Tyler Stewart, Jim Creeggan et Kevin Hearn récidivaient, début février, avec Barenaked Ladies Are Men, un douzième album faisant référence à Barenaked Ladies Are Me, lancé en 2006. Enregistré à la même période, les deux disques (aux pièces différentes malgré leur nom) reposent sur la même formule folk pop qui a tout de même pris du galon depuis 1992. Le groupe reprenait récemment Oh Yoko de John Lennon dans le cadre de la campagne Make Some Noise, où de nombreux artistes (dont DobaCaracol) étaient invités à interpréter une pièce du défunt Beatle au profit d’Amnistie internationale (noise.amnesty.org). Les Barenaked Ladies se produiront le lundi 19 février au Centre Bell en plus d’être invités au Late Show de David Letterman le 22. (O. Robillard Laveaux)