Jonas : Tout pour le rock
Musique

Jonas : Tout pour le rock

Jonas s’apprête à conclure sa tournée québécoise pour l’album Suite Life. Il n’a pas l’intention de rester les bras croisés pour autant, puisqu’il se prépare à envahir de nouveaux marchés, ainsi que les salles de cinéma.

"On a eu la chance d’ouvrir la soirée à deux occasions au Centre Bell, mais c’est encore mieux d’être en tête d’affiche. En tant que groupe, on est fin prêt à relever ce défi", assure celui qui se dit heureux de la tournure que prend sa carrière depuis la sortie de Suite Life, à l’automne 2006: "On était nerveux à l’idée d’enregistrer cet album car un artiste doit accomplir au minimum deux choses lorsqu’il prépare son second disque: développer son style, ce qu’on a fait en donnant de nombreux concerts depuis 2004, et lancer un album qui n’effraie pas les fans. Cela dit, à la base, si le groupe écrit de bonnes chansons, qu’il s’entoure d’une bonne équipe et qu’il est en mesure de faire passer ses idées, les choses sont censées bien se dérouler", estime Jonas.

Dans chacune de ses réponses, le chanteur revient toujours au fait que Jonas, ce n’est pas seulement lui, mais un groupe composé du guitariste Corey Diabo, du bassiste Dominic Romanelli et du batteur Ange E. Curcio: "Suite Life n’est pas seulement une étape importante dans ma carrière, c’est aussi un tournant pour le groupe. J’ai coécrit plusieurs textes sur Suite Life parce que j’écris depuis que je chante, mais je forme aussi une excellente équipe d’écriture avec Corey", raconte celui qui a refusé de participer à l’émission Rockstar Supernova par fidélité envers ses musiciens. "Si je n’avais pas eu de groupe, j’aurais sans doute accepté l’invitation car ce genre d’émission est une belle occasion de se faire connaître. Je suis content de la victoire de Lukas Rossi car il m’est arrivé de tourner avec son band Cleavage quand je chantais dans Rubberman."

D’ici la fin de l’année, les fans du chanteur pourront l’observer sous toutes ses coutures dans le cadre du documentaire Jonas: La Quête. Le principal intéressé ne s’en cache pas, le film réalisé par Jean-François Pilon d’après une idée de Janie Duquette, présidente de Déjà Musique (le label de Jonas), est bien le genre d’exercice auquel se prêterait une étiquette pour faire mousser la carrière d’un de ses artistes, mais eh! qui est-il pour s’en plaindre? Jonas préfère s’amuser de la situation, surtout lorsqu’on le compare à un athlète dans le communiqué de presse diffusé par Alliance Atlantis Vivafilm: "Je me sens plutôt comme un cheval", dit-il en riant. "Sérieusement, je n’ai jamais entendu un artiste dire qu’il se sentait comme un athlète à la fin d’une tournée! Il existe pourtant quelques similitudes entre la carrière d’un groupe et celle d’un athlète. Il faut garder les yeux sur le prix, et continuer d’avancer, peu importent les circonstances. Tous les artistes te le diront, le plus difficile, ce n’est pas de signer un contrat avec un label, c’est de rester sous contrat. En musique, on a besoin de deux choses: des fans et la conviction que tout ira bien." De toute évidence, Jonas ne manque ni des uns, ni de l’autre.

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