JIM BROS PERSISTE ET SIGNE : Notes musique
Musique

JIM BROS PERSISTE ET SIGNE : Notes musique

Même si le punk-rock est moins à la mode, les membres de la formation sherbrookoise Jim Bros persistent et signent. Ils lancent samedi au bar Le Magog un "CD split", c’est-à-dire un album où on peut entendre quatre de leurs chansons et le même nombre de pièces des groupes Still Alive de Granby et Never Hit Again de Victoriaville. Cette formule leur a permis de partager les frais d’enregistrement et d’impression tout en étendant le réseau de distribution de l’album. Déjà, la recette porte fruit puisque plusieurs dates de spectacle figurent à l’agenda du groupe pour les prochains mois. Enregistré au Sam Studio de Samuel Roy (guitariste-chanteur des Truites bioniques) et masterisé au B-Side Studio, l’un des bons studios pour le punk selon les membres du groupe, le disque a été imprimé à 1000 exemplaires.

Producteur d’événements punk, le batteur de Jim Bros, Marc Lambert, a observé un déclin du public aux spectacles. Il se rappelle la belle époque où les shows attiraient facilement 400 fans. "Maintenant, 150 personnes, c’est un bon show", lance-t-il, constatant que de nouveaux styles de musique ont pris le dessus. "C’est plus dur de "booker" des shows, c’est plus dur de remplir des salles. Il faut que tu te fendes en quatre pour amener du monde. Avant, c’était plus facile." Alors, pourquoi poursuivent-ils dans cette veine? "C’est ça qu’on aime jouer!" répond-il en choeur avec le chanteur François Madore et le bassiste Marc-André Favreau-Boucher. "On peut dire qu’est-ce qu’on veut sans gêne, sans tabous."

Et l’année dernière, le groupe a vécu des moments forts en ouvrant au Granada pour des groupes comme No Use for a Name et Good Riddance. "C’était fantastique!" se rappellent les gars du band. "C’était stressant, mais l’fun. On s’était dit: "Pas de bière avant le show!" On voulait donner le meilleur de nous-mêmes!" Samedi, au Magog, le groupe ontarien A Dying Race sera également de la partie. La soirée débute à 21h.