LA VIE DE MILES DAVIS AU GRAND ÉCRAN
Après Ray Charles, The Supremes, Johnny Cash et combien d’autres, c’est au tour du trompettiste virtuose Miles Davis, décédé en 1991, de voir sa vie tumultueuse adaptée à l’écran. Le projet en est encore à ses débuts, le scénario n’est pas encore rédigé (il le sera vraisemblablement par Stephen J. Rivele, qui a signé Nixon), mais déjà on pressent Don Cheadle (Hotel Rwanda, Ocean 11, Crash) dans la peau du légendaire jazzman et à la réalisation. D’ailleurs, ce serait la première fois qu’il passerait derrière la caméra. Le neveu du jazzman américain, Vince Wilburn, veille au grain et ne laissera pas passer n’importe quoi: "Je souhaite que le film se penche sur la manière dont mon oncle a influencé la musique à travers les différentes décennies qu’il a traversées, du be-bop au hip-hop." Bonne affaire.
PARTIS POLITIQUES ET CULTURE: L’ADISQ VEUT DES PRÉCISIONS
Dans cette campagne électorale où les échanges sur la culture brillent par leur absence, l’ADISQ, dans un communiqué rendu public la semaine dernière, a exhorté les partis politiques à se prononcer sur l’avenir du milieu de la musique québécoise en faisant connaître concrètement leurs points de vue et intentions à la suite d’une analyse des défis qui attendent l’industrie et les artistes québécois. Menée par l’ADISQ, celle-ci stipule qu’une aide concrète dans le camp de la nouvelle économie numérique s’avère essentielle (il se vend un million de CD de moins par année et l’industrie québécoise de la musique n’est pas en mesure de s’adapter pour le moment) et déplore que les Québécois qui vivent en région n’aient qu’un accès très limité aux spectacles des artistes québécois. Cet appel restera-t-il sans réponse, comme un cri dans le désert? Gageons que oui mais espérons que non.
LILY ALLEN: STOP OU ENCORE?
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| Lily Allen photo: Derrick Santini |
Après avoir trimbalé le spectacle qui fait suite à la parution de son premier effort, Smile, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Europe et en Australie, la Britannique Lily Allen sillonne maintenant les routes des États-Unis. Sourit-elle devant tout ce succès récolté? Pas tellement puisqu’elle a avoué dernièrement qu’elle commençait à s’ennuyer ferme. "Ce sont les chansons, écrit-elle sur son blogue MySpace. Je commence à être tannée de présenter chaque soir le même spectacle et de répondre toujours aux mêmes questions des journalistes… alors que je pourrais rentrer à la maison, m’installer confortablement sur le sofa de mon copain et composer un nouvel album. J’aime bien rouler comme ça à travers l’Amérique, mais je dois admettre que l’ennui commence à s’installer et que je ne sais plus trop quoi faire." On a rendez-vous avec Lily le 6 avril au Club Soda. Croisons-nous les doigts…
ARCADE FIRE: LES VENTES DE L’ALBUM VONT BON TRAIN
Voici quelques chiffres enthousiasmants: Neon Bible s’est classé 2e au Top 200 du palmarès américain Billboard. Seul le bien-nommé Notorious B.I.G. a su passer devant avec un disque lancé 10 ans après sa mort. C’est beaucoup mieux que Funeral, qui avait plafonné à la position 131. L’album est aussi numéro 2 en Angleterre, juste après le nouveau Kaiser Chiefs. Ici, on peut dire qu’Arcade Fire est prophète en son pays puisqu’une semaine seulement après sa parution, il trône en première position.