Afrodizz : Thérapie de groupe
Mené avec conviction par le chanteur Vance Payne, Afrodizz reprend la route après une pause de quelques mois. Une route qui les mène à Alma.
Froots, le deuxième album de la formation, transportait la passion du groupe pour l’afrobeat vers de nouveaux horizons avec l’intégration d’éléments funk et une facture sonore alliant la musique électronique à l’improvisation. Une évolution remarquée qui est imputable à Gabriel Aldama, guitariste, et à Jean-Philippe Goncalves, percussionniste. "C’est Gabriel qui était responsable de la réalisation pour cet album, explique le batteur d’origine française. Disons que j’ai pu y mettre ma touche de temps à autre. Le groupe était vraiment enraciné dans l’afrobeat et on s’est permis de faire bouger les choses un peu pour avoir un son plus actuel."
Le collectif s’arrête au Café du Clocher le 7 avril, une réunion inespérée pour l’ensemble des musiciens, qui s’impliquent dans de multiples projets parallèles. Prenons l’exemple de notre interlocuteur qui, en plus d’être un membre actif du groupe électro-jazz Plaster, en compagnie du bassiste François Plante, vient tout juste de se compromettre dans Deweare en compagnie de son autre comparse plastérien, le claviériste Alex McMahon. L’horaire est chargé, sinon comblé, mais pas question de se priver de l’énergie que procure Afrodizz. "C’est plus qu’un défoulement collectif, précise-t-il, c’est une thérapie de groupe, rien de moins. Nous commençons tout juste à nous remettre dedans. Nous avons fait quelques spectacles, mais c’est dans les prochaines semaines que nous retournons dans le beat de la tournée. L’improvisation est très importante dans l’exécution, c’est en constante évolution. Je te dirais qu’on ne sait pas toujours où on s’en va, enfin, presque tout le temps, mais c’est dans l’esprit du groupe. Ça procure une énergie supplémentaire."
Le 7 avril
Café du clocher
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