Florence K : Kommunion
Musique

Florence K : Kommunion

Florence K est un être très sensible à ce que les gens vivent. La musicienne se sert du piano pour partager des émotions avec son public.

À 22 ans, en mai 2006, Florence K fait paraître Bossa Blue, un album personnel fortement inspiré par des rencontres humaines et des histoires d’amour souvent confiées par des proches. 60 000 copies vendues plus tard, elle a gagné le pari d’offrir des chansons en plusieurs langues: français, anglais, espagnol, portugais. Avec le recul, elle évalue l’impact bien réel qu’a eu son disque et l’effervescence qui a entouré sa parution: "Bossa Blue a été réalisé entre amis, avec amour, et a nécessité beaucoup d’efforts. Je suis surprise de son succès spontané, rapide. C’est vrai qu’il dégage une belle énergie. Des gens viennent me voir après les concerts et me disent que telle chanson parle de ce qu’ils ont vécu. C’est le cas de Little Baby Will Come Back. Je reçois des courriels d’enfants de 8 ou 9 ans, par exemple, celui d’une petite fille de la Nouvelle-Écosse qui apprend l’espagnol à l’aide de mes chansons en vue d’un voyage d’échange avec Cuba. Ce qui me touche, c’est qu’une ligne directe puisse s’établir entre l’émotion que je cherche à partager et celle que ressent le public".

La naissance de sa fille Alice Rose à la fin de l’été 2006 représente pour Florence K une expérience déterminante. Elle se sent en contact plus étroit avec le réel, avec les petits gestes simples de la vie et redécouvre sa voix: "La grossesse et l’accouchement de ma fille m’ont permis de grandir, de devenir une femme", explique-t-elle avant d’aborder sa nouvelle maturité d’interprète. "Je fais plus confiance à ma voix, je suis capable de plus de nuances. J’ai eu l’occasion de chanter quelques chansons d’autres comme Des Croissants de soleil, de Ginette Reno. En cherchant à m’approprier ces textes, je suis devenue plus consciente du travail de l’interprète. Actuellement, je n’ai pas de nouvelles chansons, mais je note dans un carnet des feelings, des moments particuliers. L’écrit agit comme une thérapie. Au plan musical, j’ai longtemps privilégié des progressions d’accords savantes. Maintenant, je veux plus d’aération dans ma musique."

Le 20 avril
Au Théâtre Palace Arvida
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