Le percussionniste Bernard Riche n’a pas peur d’oser des combinaisons surprenantes. Pour son prochain spectacle, présenté au Centre d’art de Richmond ce samedi à 20h, il a pensé réunir un quartet de jazz et un quintette à vent. Ensemble, les neuf musiciens feront se rencontrer le jazz et le classique. "Ce n’est rien de révolutionnaire. Ça s’est déjà fait, mais j’aime pas trop les étiquettes, observe l’instigateur du projet. J’aime quand y’a une mixité des choses, mais quand c’est fait dans les règles." Des compositions, réarrangées par Véronique Théroux et Jonathan Tarakdjian, côtoieront donc des standards de jazz et des pièces classiques interprétées en quartet, en quintette ou même en trio. Les deux ensembles fusionneront en nonette (ensemble à neuf musiciens) le temps de quatre pièces. "Je sais que c’est casse-gueule, mais j’aime pas faire quelque chose de stéréotypé, explique Bernard Riche. Pour moi, la musique, ça ne devrait pas être figé."
Faisant partie du quartet de jazz avec le pianiste Denis Mailloux, le contrebassiste Guy Boisvert et le saxophoniste Yvan Belleau, Riche est allé chercher un quintette à vent pour la couleur et l’atmosphère qui se dégagent de ce type d’ensemble classique. Le quintette est formé de la flûtiste Valérie Lévesque, de la hautboïste Véronique Théroux, du clarinettiste Michel Longpré, de la bassoniste Carmelle Préfontaine et de la corniste Émilie Martel.