Jean Marcaurelle : Sans prétention
Jean Marcaurelle, qui participe à la Semaine des découvertes culturelles, a fait le choix de la musique sur le tard. Comme quoi les rêves les plus fous ne sont jamais marqués d’une date d’expiration!
Ancien travailleur social, Jean Marcaurelle aurait pu se la couler douce à la retraite. Au contraire, depuis qu’il est maître de son horaire, il s’investit dans une seconde carrière: la musique.
Le grand saut, c’est en 2005 qu’il l’a fait. "J’avais des choses à dire publiquement. Je suis de la vieille garde, de la génération des chansonniers qui avaient des messages à passer", explique-t-il. Entouré de musiciens chevronnés tels que Steve Normandin et Dominic Lemieux (Tireux d’Roches), il enregistre Jean L’Amoureur, un premier album des plus personnels. "Ma femme est décédée du cancer en 2004 après deux ans et demi de combat. Donc, c’est sûr qu’il y a des chansons qui touchent à ça, dont Merci pour elle. […] Mais ce sont quand même des chansons universelles." L’auteur-compositeur-interprète dont la voix rappelle vaguement celle de Robert Charlebois s’inspire en effet de la vie, avec ses hauts et ses bas, et bien sûr de l’amour. En 2006, animé par une fébrilité nouvelle, il produit Laissez voyager nos chansons. "Le premier album, on peut dire que ça a été une thérapie. […] Mais le deuxième est un peu plus festif. Il est un peu plus manouche."
Au Macadam Café, dans un spectacle intitulé Le Grand Tour sans prétention, Marcaurelle présentera des pièces tirées de ses deux premiers disques teintés de musiques du monde ainsi que de nouvelles compositions, qui se retrouveront sur un album en mai prochain. Il sera alors accompagné de Danny Armstrong (violon), Jérôme Champagne-Simard (basse) et Gaétan Rouleau (guitare).
Le dimanche 29 avril à 15h
Au Macadam Café
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