La Loi des cactus : Un air d’été

Le chanteur et guitariste Olivier Gendron assure que les tendances musicales n’ont absolument aucune influence sur son inspiration: "Les courants musicaux sont cycliques et c’est vrai que le ska n’est plus aussi populaire qu’il l’était à la fin des années 1990, mais je m’en fous, car je fais la musique que j’ai envie de faire. Ce qu’on retrouve sur La Loi des cactus, c’est ce qui me parle en ce moment", déclare-t-il.

Ainsi, pour ce second disque, le groupe originaire de Rosemère avait pour objectif de s’éloigner de la simplicité du ska tel qu’on peut l’entendre sur Tout pour tout le monde paru en 2005, pour servir à ses fans un ska plus funky: "Le batteur Jean-Carl (Sutton) maîtrise à la perfection l’art de rendre un beat groovy. Ça allège beaucoup les rythmes et incite à bouger. Comme c’est le genre de musique que j’aime, c’est normal que ça transpire à travers les musiques que je compose avec le guitariste Philippe da Silva et le trompettiste Jean-David Marchand", estime Olivier.

L’autre objectif de La Loi des cactus, lors de l’enregistrement de ses 11 nouvelles chansons avec le réalisateur Marc-André Beaudet (guitariste des Ste-Catherines), était d’améliorer l’esthétique du produit sur le plan sonore: "On a pris le temps de bien travailler chaque piste. On voulait mieux faire une chose à la fois pour être fier du disque", explique-t-il. Quant à la décision d’engager à nouveau Marc-André, qui a réalisé Tout pour tout le monde, elle allait de soit: "C’est un génie de la musique et on a du plaisir lorsqu’on travaille avec lui. On a confiance en lui, en son ouverture d’esprit et en son côté plus lourd. Marc-André a un excellent esprit critique, mais c’est aussi le type de gars qui te donne tous les outils pour réaliser ton projet", estime le chanteur-guitariste de la formation qui compte aussi son frère Martin à la basse.

Sur le plan des textes, Olivier est conscient de ne pas écrire des histoires spirituelles comme on en trouve généralement dans le reggae, mais c’est parce qu’il préfère parler de la vie au quotidien. Il n’hésite pas non plus à utiliser l’anglais sur la pièce Singing For You: "J’aime la magie des mots, et même si on est un groupe francophone, la langue n’est pas une barrière à mes yeux. C’est plutôt un médium comme l’acrylique, la gouache ou l’aquarelle", dit-il. Sur le premier disque, il y avait aussi quelques phrases en espagnol, tandis que sur La Loi des cactus, elles sont en italien sur Après le combat, un duo avec Marco Calliari: "Marco est comme un deuxième grand frère. C’est le parrain de La Loi des cactus", dit Olivier au sujet du chanteur qui a donné sa première chance à la La Loi des cactus en produisant Tout pour tout le monde. "On n’est plus sur son label Casa Nostra, mais on reste très proche", affirme le chanteur-guitariste. À noter que le spectacle de lancement est gratuit.

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