Surface of Atlantic : Cinémascope
Surface of Atlantic lance Ephemeral As We Speak, album aux ambiances vaporeuses et poétiques.
Après plusieurs mois d’attente, Ephemeral As We Speak de Surface of Atlantic (autrefois Surface) se retrouve enfin sur les tablettes. Car il faut le dire, cet album n’a pas profité d’un parcours simple. Mille et une embûches ont retardé sa sortie. "Les délais ont été très longs, amorce Dave Douville, chanteur de la formation. On a reçu les masters à la fin janvier. Il y a eu des retards et des erreurs d’impression… plein de petits détails qui ont été hors de notre contrôle…" Heureusement, les cinq membres du groupe (François Graham, Frédéric Bujo, Matthieu Beaumont de Tricot Machine, Marco Gervais et lui-même) n’étaient pas trop pressés.
Si Ephemeral As We Speak nage dans des atmosphères similaires à celles de groupes comme Sigur Rós ou Patrick Watson, c’est qu’il a été composé tout en douceur au piano et à la guitare acoustique dans un petit quatre et demi à Montréal, un lieu où il était impossible de faire trop de bruit. "Avant, on essayait de faire un peu de rock. Mais on sentait qu’on s’en allait vers quelque chose de smooth, d’assez ambiant. Bien que ça bouge des fois quand même, je pense que la force, que toute l’identité du band s’exprime quand c’est smooth", commente-t-il avant d’ajouter que leurs chansons entretiennent quelques liens de parenté avec la musique de film et ses images. D’ailleurs, le disque se veut très abstrait. "C’est très cinématographique. Il n’y a pas de textes précis ni de messages clairs. On reste vraiment dans les ambiances. Les paroles reflètent des images, des situations, des feelings, des états d’âme."
Et les projets? "On n’a pas établi de plan de carrière. On ne se voit pas dans six mois comme si on devait avoir vendu 1 million d’albums ou 1000. On y va vraiment au jour le jour".
Surface of Atlantic
Ephemeral As We Speak
(Indépendant)
À écouter si vous aimez
Patrick Watson
Coldplay
Radiohead